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 Le bien des innovateurs 3

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Le bien des innovateurs 3 Empty
MessageSujet: Le bien des innovateurs 3   Le bien des innovateurs 3 EmptyVen 13 Fév - 19:43

Donc, taper sur des tambours avec des bâtons et ce qui y ressemble à été réprouvé par les imams, alors que dire d’autres (instruments). Les imams et les grands savants n’assistaient pas à ces écoutes inventées. Comme Al-Fudhayl ibn I’yadh, Ibrahim ibn Adham, Abu Sulayman Ad-Darani, Ma’ruf Al-Kura’i et d’autres encore. De même pour les savants contemporains comme shaikh Abdul-Qadir, A’di, Abu Madin, Abul Bayan, Abul Qasim Al-Hufi, Ali Ibn Wahb et d’autres encore. D’autres y ont assisté et en sont revenus. On a interrogé Al-Junayd à ce propos et il dit : « Celui qui écoute est tombé dans la tentation, quand à celui qui passait par là, il s’en repose. ». Al-Junayd a montré que celui qui désire cette écoute est tombé dans la tentation, mais quand à celui qui passe par là et entend sans le vouloir, il ne commet pas de péché.



L’interdiction concerne le fait d’écouter et non d’entendre, donc si un homme passe auprès de gens qui prononcent des paroles illicites, il n’est pas obligé de boucher ses oreilles, mais il ne doit pas écouter, ainsi le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) n’a pas ordonné à Ibn ‘Umar de boucher ses oreilles lorsqu’il entendit la flûte d’un berger, car il n’écouté pas, mais seulement entendu.



Quant à la question : « Est-ce licite ou illicite ? », elle est trop globale, donc ambiguë. La règle n’est pas claire au point que beaucoup de muftis ne donnent pas de réponse correcte, car cette écoute (et d’autres) se fait de deux manières :



La première : Est-ce interdit ou non ? Comme cela se fait pour tous les actes par lesquels on prend du plaisir, par amusement comme lors des mariages ou autres, de ce que font les gens pour s’amuser, et non par adoration pour se rapprocher d’Allah.



La deuxième : le faire par adoration, pour rectifier les cœurs, par amour des serviteurs pour leur Seigneur, pour purifier les âmes, faire bouger les cœurs par crainte, repentir, amour, attendrissement, et d’autres choses encore qui font partie intégrante de l’adoration et de l’obéissance, et ne sont pas un amusement.



Il faut distinguer l’écoute de ceux qui veulent se rapprocher, de celles de ceux qui s’amusent. Différencier l’écoute dans les mariages, les fêtes, de celle qui est destinée à rectifier les cœurs et à se rapprocher du Seigneur des cieux. Il faut poser la question suivante : Est-ce un rapprochement (d’Allah) et une obéissance ? Un chemin qui mène à Allah ? Sont-ils obligés de faire cela afin d’attendrir les cœurs, de purifier leurs âmes, d’enlever la dureté de leurs cœurs, et d’autres choses encore visées par cette écoute ? Comme le font les Chrétiens dans leurs églises, par adoration, obéissance, et non par amusement.



Si on sait cela, alors la véritable question est : Est-il permis à ce shaikh d’utiliser ces méthodes qui sont, soit illicites, soit détestables, soit licites, comme un moyen de se rapprocher (d’Allah), une adoration, une obéissance, un chemin qui mène à Allah, en prêchant (par ces moyens) à Allah, afin que se repentent les désobéissants, afin de diriger ceux qui sont perdus et de guider les égarés ?



Il est connu que la religion a deux fondements, il n’y a de religion que dans ce qu’Allah a légiféré, et d’illicite que dans ce qu’Allah a rendu illicite. Allah a critiqué les polythéistes car ceux-ci ont rendu illicite ce qu’Allah n’a pas rendu illicite, et ils ont légiféré dans la religion ce qu’Allah n’a pas permis.



Si on interroge un savant concernant un homme qui court entre deux montagnes, si ce qu’il fait est licite, il dira oui, mais s’il le fait par adoration comme entre Safa et Marwa, alors la réponse est : s’il le fait pour cela, c’est illicite et détestable, il doit se repentir, s’il refuse, il est tué.



De même, si on l’interroge sur le fait de découvrir sa tête, s’habiller du izar et du rida, il dira que c’est licite, mais s’il fait cela avec l’intention de la sacralisation, alors c’est illicite et détestable.



Si on l’interroge concernant un homme qui reste sous le soleil, il dira que c’est licite, mais si l’homme en question le fait par adoration, il dira que c’est détestable et rejeté. Comme il est rapporté dans le Sahih d’Al-Bukhari, d’après Ibn Abbas, le messager d’Allah (salallahu ’alayhi wasalam) a vu un homme debout sous le soleil, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) dit : « Qui est-ce ? » On lui dit : « C’est Abu Israïl, il veut être sous le soleil, il ne veut ni s’asseoir, ni se mettre à l’ombre, ni parler. ». Le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) dit : « Qu’il parle, s’assoie, se mette à l’ombre et continue son jeûne. ». Et s’il avait fait cela par repos ou pour un but permis, on ne lui aurait pas interdit de le faire, mais comme il l’a fait par adoration, (le prophète) le lui a interdit.



De même, si l’homme rentre chez lui par derrière, cela n’est pas illicite, mais s’il fait cela par adoration comme cela était pratiqué à l’époque de l’ignorance lorsque l’un d’entre eux était en état de sacralisation il ne rentrait que par derrière. Cela leur a été interdit: « Et ce n’est pas un acte de bienfaisance que de rentrer chez vous par l’arrière des maisons. Mais la bienfaisance consiste à craindre Allah. Entrez dans les maisons par leurs portes. Et craignez Allah afin que vous réussissiez ! » (Al-Baqara : 189). Allah a montré que cela n’est pas un acte de bienfaisance, même si ce n’est pas interdit (à la base), mais celui qui le fait comme un acte de bienfaisance, et de rapprochement (d’Allah), est désobéissant, blâmable, innovateur, et l’innovation est plus aimée du diable que le péché, car le pécheur sait qu’il est dans le péché et se repent, alors que l’innovateur croit que ce qu’il fait est une obéissance et il ne se repent pas.



Ainsi, il y a celui qui assiste à cette écoute par amusement, ne voyant pas cela comme une bonne action, et n’espérant pas à travers cette action une récompense. Et celui qui le fait en croyant que c’est un chemin qui mène à Allah, et qui en a fait une religion, et si on le lui interdit, il est comme celui à qui on a interdit la religion. Il voit qu’on veut l’empêcher (d’aller vers) Allah, qu’il n’obtiendra pas de récompense d’Allah s’il délaisse cela (les écoutes de chant). Ceux là sont des égarés à l’unanimité des savants, et aucun des imams ne dit que prendre cela comme religion ou chemin menant à Allah est permis. Celui qui prend cela comme religion, comme chemin menant à Allah, n’est qu’un égaré, menteur, qui va à l’encontre du consensus des musulmans. Et celui qui ne voit que l’extérieur de l’acte et ne regarde pas son action et son intention est un ignorant qui parle sur la religion sans science.



A ce sujet, on doit se demander : Ce qu’ils font, est-il un chemin qui rapproche (d’Allah), une obéissance qu’Allah et son prophète (salallahu ’alayhi wasalam) aiment, ou non ? Sont-ils récompensés pour cela, ou non ? Et si cela n’est pas un rapprochement (d’Allah) ni une adoration, et qu’ils le font en pensant que ça l’est, peuvent-ils croire cela ? Et accomplir cet acte de cette manière ?



Si la question est posée ainsi, il n’appartient pas au savant qui suit le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) de dire que cela est un rapprochement (d’Allah), une obéissance, une forme d’adoration, ou un chemin (qui mène à Allah). Ni même de dire que c’est une manière de prêcher, ou que c’est une chose qu’Allah a légiféré à Ses serviteurs : ni une obligation, ni une chose recommandée. Et ce qui n’est ni obligatoire, ni recommandée n’est pas une chose louée, ni une bonne action, ni une obéissance, ni une adoration, à l’unanimité des musulmans.



Celui qui fait une chose qui n’est ni obligatoire ni recommandée, en croyant que c’est obligatoire ou conseillé, alors c’est un égaré innovateur. Et son acte est interdit, sans aucun doute, surtout ceux qui ont pris cette écoute (des chants) innovée comme un acte auquel ils donnent la préférence sur l’écoute du Qur’an, par goût et passion. Et il se peut qu’ils lui donnent la préférence par croyance. Tu les vois écouter le Qur’an avec des cœurs inattentifs, en discutant, ils sont agités, et leurs âmes ne s’apaisent pas. Et lorsqu’ils écoutent le battement des tambours, des mains, là leurs cœurs écoutent, la relation s’établit entre ce qui est aimé (le chant) et celui qui aime, leurs voix s’humilient, les gestes sont posés. Et il n’y a plus de toux, d’éternuement, de vacarme, de vocifération, alors que s’ils lisent du Qur’an ou écoutent, cela leur pèse et c’est une corvée. Comme s’ils écoutaient ce dont ils n’ont pas besoin, qui n’a pas d’utilité, et lorsqu’ils entendent la flûte du diable, ils aiment ça, l’acceptent et leurs âmes s’y adonnent.



Ils sont les soldats du diable, les ennemis du très Miséricordieux, ils pensent être parmi les alliés d’Allah mais leur situation ressemble à celles des ennemis d’Allah, les hypocrites. Car le croyant aime ce qu’aime Allah, et déteste ce que déteste Allah, il prend pour allié les alliés d’Allah, il prend pour ennemi les ennemis d’Allah. Alors qu’eux, ils aiment ce qu’Allah déteste, et détestent ce qu’Allah aime, ils prennent pour alliés les ennemis d’Allah et prennent pour ennemis les alliés d’Allah. C’est pourquoi, ils subissent une chute diabolique, en fonction de ce qu’ils pratiquent comme flûte du diable, et à chaque fois qu’ils s’éloignent d’Allah, de son Messager (salallahu ’alayhi wasalam) et du chemin des croyants, ils se rapprochent des ennemis d’Allah, des ennemis du Messager (salallahu ’alayhi wasalam) et ils se rapprochent des soldats du diable.



Parmi eux, il en est qui volent dans les cieux, alors que c’est le diable qui les porte, d’autres qui terrassent les personnes présentes, alors que ce sont les diables qui le font, d’autres encore qui font apparaître de la nourriture, des condiments, qui remplissent des cruches de nulle part, alors qu’en réalité, les diables sont à l’origine de cela. Les ignorants croient que ce sont des miracles des pieux qui craignent Allah, alors que ce sont les actes des devins, des sorciers, et d’autres encore parmi les diables. Et celui sait distinguer ce qui vient du Miséricordieux de ce qui vient du diable, saura reconnaître le vrai du faux.



Source : Majmu’ Al-Fatawa (11/337-345)

Traduit par les salafis de l’Est
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