Avis religieux au sujet des soufis qui consacrent des nuits entières au Dhikr collectif (évocation d'Allah), et en préparant certaines allures et au sujet de leurs propos: "Oh, Madad (ton aide) untel"

Avis religieux au sujet des soufis qui consacrent des nuits entières au Dhikr collectif (évocation d'Allah), et en préparant certaines allures et au sujet de leurs propos: "Oh, Madad (ton aide) untel"


La fatwa numéro ( 3560 ) :
Q: Les cheikhs (Guide ou maître spirituel) de Tarîqa (voie ou doctrine soufie) soufis sont répandus dans nombre de pays, ils concluent avec leur Mourides (l'aspirant, le disciple) des `Ahds (pactes d'initiation au soufisme). Il incombe à celui qui prête serment d'allégeance au cheikh de ne jamais le violer. Ces cheikhs consacrent des nuits entières au Dhikr collectif (évocation d'Allah) en donnant à Allah (Exalté soit-Il) des attributs particuliers comme "Allah" ou "Hayy" ou "Qayyoum" ou "âh". Ils se rangent sous forme de cercles ou de rangs; se tiennent debout ou s'assoient par terre; se penchent tantôt à droite, tantôt à gauche; et sont accompagnés d'un groupe de Mounchids (chantres) qui chantonnent des poésies et des panégyriques du Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi wa Sallam), des autres Prophètes et hommes vertueux. Ceci est généralement accompagné du rythme des tambours, des tambourins et des Mizmârs (sorte de flûtes). Certains des auditeurs payent à ces chantres de l'argent que l'on appelle Noqta. Parfois rien de ceci n'existe: ni tambours, ni Mizmârs, ni "Noqta".
De plus, ces chantres implorent le Madad (soutien spirituel) en disant: "Madad ô Saydnâ Al-Hosayn! Madad ô notre souveraine
( Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 275)

Zaynab! Madad ô notre maître Al Badawî! Madad ô mon grand père, le Messager d'Allah! Madad ô les bien aimés d'Allah!
Certains font des Nadhrs (promesses votives) consistant à sacrifier une brebis, à payer une somme d'argent déterminée, etc.., qu'ils offrent à As-Sayid Al-Badawî ou Al-Hossayn ou As-Sayyida Zaynab ou autres. Ils peuvent même immoler le bélier faisant l'objet du Nadhr devant le sépulcre du cheikh visé ou mettre la somme promise dans la caisse spéciale mise en place dans le sépulcre du cheikh en question. Tous ces faits sont-ils autorisés ou interdits? Veuillez nous éclaircir sur ce sujet, qu'Allah vous récompense.
R: Premièrement: les musulmans, hommes et femmes, prêtaient serment d'allégeance au Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) à embrasser l'Islam aussi bien par la parole que par l'action. Allah (le Très Haut) leur ordonna de lui obéir au niveau des consignes du Saint Coran et des Hadiths authentiquement rapportés d'après lui. Allah (Exalté soit-Il) confirma que l'obéissance à Ses ordres allait de pair avec celle dont ils devaient faire preuve à l'égard du Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam). Voire Il confirma dans maints versets du Saint Coran que l'obéissance au Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) faisait partie intégrante de l'obéissance à Allah (Exalté soit-Il). A cet égard, Allah (le Très Haut dit): Quiconque obéit à Allah et au Messager... ceux-là seront avec ceux qu’Allah a comblés de Ses bienfaits: les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux. Et quels bons compagnons que ceux-là! Il dit aussi à ce sujet, Exalté soit-Il: Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos... Nous ne t’avons pas envoyé à eux comme gardien. Allah (le Très Haut) dit de même dans ce même contexte: Obéissez à Allah, obéissez au Messager, et prenez garde! Si ensuite vous vous détournez... alors sachez qu’il n’incombe à Notre messager que de transmettre le message clairement. de plus, Allah (Exalté soit-Il) fit de leur observance de ce que Son Messager leur transmit aussi bien dans le Saint Coran que dans la noble Sunna un signe
( Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 276)

prouvant l'amour qu'ils éprouvent à l'égard d'Allah (Exalté soit-Il), voire un moyen pour susciter l'amour d'Allah (le Très Haut) à leur égard et pour entraîner par la suite Son absolution de leur péchés. Allah (Exalté soit-Il) confirme ceci par, entre autres, les versets : Dis: «Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Dis: «Obéissez à Allah et au Messager. Et si vous tournez le dos... alors Allah n’aime pas les infidèles! En effet, il ne fut pas authentiquement rapporté que le Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) avait reçu un serment d'allégeance de l'un de ses Compagnons, qu'ils soient parmi les Califes bien-guidés ou autres, consistant à observer ce que ces cheikhs de Tarîqa Soufies imposent à leurs disciples tels les `Ahds que ceux-ci concluent avec leurs Mourides exigeant de ceux-ci:- d'évoquer Allah (Exalté soit-Il) par des Attributs particuliers d'une manière isolée, tout en les dépouillant de tout déterminant tels: "Allah!", "Hayy!", "Qayyoum!";- de faire de cette évocation particulière un "Wird" (type de Dhikr pour un nombre et dans un ordre donné) à répéter régulièrement chaque jour et chaque nuit,- de ne jamais évoquer Allah (Exalté soit-Il) avec ses autres Noms et Attributs qu'après l'autorisation du cheikh; sinon il aurait ainsi désobéi à celui-ci et fait preuve d'indiscipline à son égard. Ceci risque même de susciter la colère des gardes des Noms délaissés car il aurait, en l'occurrence, dépassé ses limites. Ajoutons à tout ceci que chaque cheikh de Tarîqa soufie s'évertue à semer la zizanie et la dissidence entre ses Mourides d'une part et ceux des autres cheikhs d'autre part, ce qui les mena en fin de compte à émietter leur religion et à se diviser en sectes et en partis dont chacun appelle à sa propre Bid`a (innovation en religion) et met en garde ses Mourides contre le fait de suivre les autres cheikhs de Tarîqa Soufies, de leur prêter serment d'allégeance ou de changer de cheikh, etc.., outre toutes les autres obligations qu'ils exigent de leurs Mourides sans qu’Allah n’y fasse descendre la moindre preuve ou que Son Messager (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) ne les légifère. D'ailleurs, ces cheikhs incarnaient ainsi ceux qu'Allah (le très Haut) décrivit par Sa Parole: Ceux qui émiettent leur religion et se divisent en sectes, de ceux-là tu n’es responsable en rien: leur sort ne dépend que d’Allah. Puis Il les informera de ce qu’ils faisaient.
( Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 277)

Il ne fut jamais rapporté que le Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) évoqua Allah (Exalté soit-Il) par des Noms employés d'une manière isolée sans déterminant tel: "Hayy", "Qayyioum", "Haqq" ou "Allah", ni ordonna-t-il de faire le Dhikr sous cette forme ou d'en faire un Wird à répéter régulièrement jour et nuit, Il ne fut pas constaté non plus qu'il mit en garde (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) contre l'alliance mutuelle entre les croyants. Au contraire, il ordonna à ceux-ci de s'allier et de s'aimer les uns les autres afin de mériter la louange qu'Allah (le très Haut) fait à Ses serviteurs les croyants dans ce verset: Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salât, acquittent la Zakât et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. A cet égard, il fut authentiquement rapporté que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit: L'un d'entre vous n'est croyant que s'il aime pour son frère (en religion) ce qu'il aime pour lui-même. (Rapporté par Boukhârî et Mouslim) . A ce sujet, il fut également confirmé que le prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) dit: Défiez-vous de la suspicion, car c’est la plus mensongère des paroles; ne cherchez pas à dévoiler les secrets les uns des autres, ne vous espionnez pas les uns les autres, ne rivalisez pas les uns avec les autres, ne vous enviez pas les uns les autres, ne vous détestez pas les uns les autres et ne concevez pas de l'inimitié contre vos coreligionnaires et soyez, ô serviteurs d'Allah, comme des frères. (Rapporté par Boukhârî et Mouslim) .
( Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 278)


Deuxièmement: Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) indiqua le mérite de se rassembler dans le but de réciter le Coran, de l'étudier, de méditer sur les sens qu'il évoque et d'assimiler à fond les morales qu'il contient; et ce dans le Hadith suivant: Aussitôt que des gens se réunissent dans la mosquée d’Allah en vue de réciter le Coran et de l’étudier entre eux, la sérénité descend sur eux, la miséricorde d’Allah les recouvre, les anges les entourent et Allah les évoque parmi ceux qui sont auprès de Lui. (Rapporté par Mouslim). De plus, le Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) indiqua par son action comment mettre en application ce Hadith: - tantôt il récitait le Coran et le faisait entendre à son auditoire parmi ses Compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux) afin de leur enseigner la manière de réciter et de psalmodier le Coran; et- tantôt il ordonnait à l'un de ses Compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux) de réciter lui-même le Coran car il aimait également l'écouter d'une autre personne que lui, tel que fut authentiquement rapporté d'après lui (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) lorsqu'il dit à `Abd Allah ibn Mass`oud (Qu'Allah soit satisfait de lui) «Récite-moi le Coran!» Ibn Mass`oud répliqua: «Est-ce que je me permettrais de te le réciter alors que c'est sur toi qu'il a été descendu?» Le Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) dit: «J'aime l'entendre de quelqu'un d'autre que moi». Je lui récitai alors la sourate An-Nissâ' (Les femmes). Une fois parvenu au verset suivant: Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin, et que Nous te (Muhammad) ferons venir comme témoin contre ces gens-ci? II dit alors: «Cela suffit». Je me retournai vers lui et voilà que les larmes lui coulaient des yeux. (Rapporté par Boukhârî) De plus, le Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) retenait l'attention de ses Compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux) dans ses sermons et dans son enseignement en les espaçant, tant il lui répugnait de les ennuyer. Il s'asseyait aussi bien dans la mosquée qu'ailleurs pour les guider, leur enseigner les consignes de leur religions, leur poser parfois des questions afin d'attirer leur attention et d'exciter leur curiosité. C'est lorsqu'ils se mettaient à
( Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 279)

réfléchir et se trouvaient avides de savoir la réponse qu'il la leur dévoilait. C'est ainsi qu'ils recevaient de telles réponses de la meilleure façon, la comprenaient et l'assimilaient à fond de la meilleure manière tel que le confirme le Hadith suivant rapporté par Boukhârî et autres d'après Abou Wâqid Al-Laythî (Qu'Allah soit satisfait de lui): Alors que l'Envoyé d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) était assis dans la mosquée en compagnie des fidèles, trois hommes entrèrent. Deux d’entre eux s'avancèrent vers le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam). L'un des deux trouva une place vacante dans le cercle et s'assit, tandis que l'autre prit place derrière les fidèles. Quant au troisième, il revint sur ses pas et s’en alla. Lorsque l'Envoyé d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) termina (son exhortation), il dit: "Voulez-vous que je vous instruise au sujet de ces trois hommes? Le premier s'est dirigé vers Allah et Allah l'accueillit, le deuxième a eu honte Ce quitter l'assemblée d'Allah, et Allah eut honte de le priver de récompense, quant au troisième, il s'est détourné d'Allah et Allah se détourna de lui". A ce sujet, un autre Hadith fut authentiquement rapporté par Boukhârî et autres d'après Ibn `Omar (Qu'Allah soit satisfait de lui et de son père) indiquant que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit: Il est parmi les arbres un dont les feuilles ne tombent pas, et qui ressemble au croyant. Indiquez-le-moi". Les gens pensèrent à certains arbres du désert. `Abd-Allah poursuivit: "Quant à moi, je pensai que c'était le palmier (mais je n'osai pas prendre la parole). Les gens dirent alors: "Dis-nous, ô Messager d'Allah, quel est cet arbre?". - "C'est le palmier", répondit-il. . Ces Hadiths viennent, entre autres, expliquer de façon pratique ce que le Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) entendait par le Dhikr qui le réunissait avec ses Compagnons, lequel s'étendait pour englober les sens de l'enseignement, de la guidée, de l'exhortation, de l'examen de leurs connaissances en matière de religion, de la récitation du livre d'Allah dans le but d'assimiler à fond ses versets et d'en tirer des leçons. Il ne fut jamais rapporté que
( Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 280)

le Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) consacrait, chaque semaine, des jours et des nuits déterminés, au Dhikr collectif avec ses Compagnons en invoquant Allah (Exalté soit-Il) par certains de Ses Noms sublimes d'une manière isolée, ni en entreprenant ce Dhikr en étant tantôt debout, tantôt assis, tantôt rangé dans des cercles, tantôt aligné dans des rangs, chancelant comme un homme ivre, et dansant avec allégresse sur le rythme musical des chants, des chantres, des tambours, des tambourins et des Mizmârs.Ceci dit, il s'avère bien manifeste que ces pratiques entreprises par les Soufis aujourd'hui ne sont qu'une Bid`a insolite et un égarement répréhensible. L'on tire argument à cet égard du Hadith où le Prophète (Salla Allah `Alaihi wa Sallam) dit: Celui qui innovera dans notre religion des choses qui n'en font pas partie, qu'on les lui rejette. (Boukhârî et Mouslim)
Troisièmement: L'imploration par certains chantres du Madad de certains humains en disant: "Madad ô Sayyidnâ Al-Hossayn!", "Madad ô Sayyida Zaynab!", Madad ô Badaoui!", "Madad ô des Arabes!", Madad ô Messager d'Allah!", "Madad ô les bien-aimés d'Allah!", etc.., Tous ces genres d'implorations sont plus répréhensibles et le péché qu'elles entraînent est plus grave que ces pratiques soufies car elle s'inscrivent dans le cadre du "Chirk Akbar" (polythéisme majeur) qui font sortir celui qui en est entaché de l'Islam, qu'Allah nous en préserve. C'est que de tels appels sont adressés à des morts implorant le bien, le secours, la dissipation du mal et la délivrance du malheur. C'est que le Madad dans ce contexte désigne le don, le secours et le triomphe. C'est pourquoi dire "Madad ô Badaoui!", Madad ô Sayyida Zaynab!", c'est dire: "Fais moi la grâce de m'accorder vos dons, vos biens, de dissiper mon mal, de me délivrer du malheur!". Or, tel est justement le Chirk Al-Akbar. A ce sujet, Allah (le Très Haut) indique à Ses serviteurs comment Il administre l'univers et le soumet à Sa Volonté, et ce dans maints versets, comme, entre autres: Tel est Allah, votre Seigneur: à Lui appartient la royauté, tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d'un noyau de datte. Si vous les invoquez, ils n’entendent pas votre invocation; et même s’ils entendaient, ils ne sauraient vous répondre. Et le jour du Jugement ils vont nier votre association. Nul ne peut te donner des nouvelles comme Celui qui est parfaitement informé.
( Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 281)

Allah (le Très Haut) qualifia alors d'association leurs invocations. De plus, Allah (Exalté soit-Il) dit à cet égard: Et qui est plus égaré que celui qui invoque en dehors d’Allah, et que la vie ne saura lui répondre jusqu’au Jour de la Résurrection? Et elles [leurs divinités] sont indifférentes à leur invocation. Et quand les gens seront rassemblés [pour le Jugement] elles seront leurs ennemies et nieront leur adoration [pour elles]. Ainsi, Allah (Exalté soit-Il) indiqua que ceux auxquels ces implorations sont adressées, qu'ils soient des Prophètes et des gens bien-aimés d'Allah, sont inconscients de ces invocations et ne les exauceront jamais, voire ils seront leurs ennemis le Jour de jugement et renieront ce culte qui leur est voué. Allah (le Très haut) dit aussi à ce sujet: Est-ce qu’ils assignent comme associés ce qui ne crée rien et qui eux-mêmes sont créés, et qui ne peuvent ni les secourir ni se secourir eux-mêmes? Si vous les appelez vers le chemin droit, ils ne vous suivront pas. Le résultat pour vous est le même, que vous les appeliez ou que vous gardiez le silence. Ceux que vous invoquez en dehors d’Allah sont des serviteurs comme vous. Invoquez-les donc et qu’ils vous répondent, si vous êtes véridiques. Il dit également, à cet égard, (Exalté soit-Il): Et quiconque invoque avec Allah une autre divinité, sans avoir la preuve évidente [de son existence], aura à en rendre compte à son Seigneur. En vérité, les mécréants, ne réussiront pas. Ceci dit, Allah (Exalté soit-Il) confirme que quiconque invoque, en dehors de Lui, un mort ou autre, sera privé de la réussite en raison de sa mécréance qu'entraîna son invocation adressée à une autre divinité en dehors d'Allah (le Très Haut).
Quatrièmement: Toute promesse votive sous forme d'immolation de bétail ou de paiement de sommes d'argent dans les diverses voies de bienfaisance est une forme d'adoration vouée à Allah (le Très Haut) par celui qui s'en acquitte, lequel méritera la récompense et la rétribution qu'Allah (exalté soit-Il) en retour.
( Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 282)

A cet égard, Allah (le Très Haut) dit: Ils accomplissent leurs vœux Il dit également à cet égard, (Exalté soit-Il): Quelles que soient les dépenses que vous avez faites, ou le vœu que vous avez voué, Allah le sait. Ceci dit, celui qui fait une promesse votive s'inscrivant dans le cadre de l'obéissance à Allah (Exalté soit-Il), est tenu de s'en acquitter. Or, celui qui fait une promesse votive et la voue à quiconque en dehors d'Allah (le Très Haut) s'est ainsi entaché de polythéisme et il lui est prohibé de s'en acquitter. Il lui incombe par contre de se repentir du polythéisme sous toutes ses formes. A cet égard, Allah (Exalté soit-Il) dit: Dis: «En vérité, ma Salât, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers. A Lui nul associé! Et voilà ce qu’il m’a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre.» A ce sujet, Allah (le Très Haut) dit de même: Nous t’avons certes, accordé l’Abondance. Accomplis la Salât pour ton Seigneur et sacrifie.
Ceci dit, il incombe alors à tout musulman de se plier au livre d'Allah (le Très Haut), de suivre le modèle du Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi wa Sallam), d'adorer Allah (Exalté soit-Il) en se conformant à Sa Charia, à lui vouer exclusivement aussi bien ses invocations que toute autre pratique cultuelle telle le fait de faire des promesses votives, de s'en remettre à Lui, de recourir à Lui aussi bien lorsqu'un malheur le frappe que lorsqu'il se trouve en état de prospérité.
Qu’Allah vous accorde la réussite; que l'éloge et le salut d'Allah soient sur notre Prophète Mohammad, sur sa famille et sur ses Compagnons.


Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ')



Membre Membre vice Président du comité Président
`Abd-Allah ibn Qa`oud `Abd-Allah ibn Ghoudayân 'Abd-Ar-Razâq `Affifî `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz