Avis religieux sur le fait qu'une femme prenne l'argent de son époux sans son autorisation

Avis religieux sur le fait qu'une femme prenne l'argent de son époux sans son autorisation



( Numéro de la partie: 22, Numéro de la page: 309)



Chapitre sur les dépenses en faveur des proches


( Numéro de la partie: 22, Numéro de la page: 310)


( Numéro de la partie: 22, Numéro de la page: 311)



194 - Avis religieux sur le fait que la femme prenne de l'argent de son mari sans son autorisation

Q : Mon mari ne me donne de l'argent ni pour moi ni pour mes enfants. Nous lui en prenons à son insu. Commettons-nous un péché ?
R : - Il est permis à la femme de prendre de l'argent de son mari, sans qu'il le sache, pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses enfants, sans tomber dans l'excès ou le gaspillage, s'il ne lui donne pas assez d'argent pour satisfaire les besoins familiaux en raison de ce qui a été rapporté dans les Sahîhs d'Al Boukhâri et Mouslim, selon lesquels `A'îcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit que : Hind Bint `Otba, (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit : " O Messager d'Allah, Abou Soufyan ne me donne pas assez d'argent pour satisfaire mes besoins et ceux de mes enfants ". Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) lui a répondu : " Prenez dont vous avez besoin, vous et vos enfants. " Qu'Allah vous accorde la réussite.

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Si le père refuse de donner la pension alimentaire, c'est à la mère de la prendre de l'argent de son époux sans le lui faire savoir



( Numéro de la partie: 22, Numéro de la page: 312)



195 - Si le père refuse de subvenir aux besoins de sa famille, sa femme prend de l'argent à son insu.

Q : Si le père ne veut pas dépenser pour son fils, la mère peut-elle donner à ce dernier de l'argent de sa zakât ou non ? Qu'Allah vous rétribue.
R : Il est du devoir du père de dépenser pour son fils, si ce dernier n'en a ni les moyens ni la capacité. Si le mari ne le fait pas, l'épouse dépense pour son fils de l'argent du père, même à l'insu de ce dernier. Hind Bint `Otba a dit : " O Messager d'Allah, Abou Soufyan, est un homme avare, ne me donne pas ce qui satisfait mes besoins et ceux des enfants, Si je prenais de son argent sans qu'il le sache, ça serait grave ? ". Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) lui a répondu : " Il n'y a pas de grief; prenez de son argent, sans tomber dans l'excès, ce dont vous avez besoin, pour vous et vos enfants " .
Lorsque le père est avare, la femme peut prendre de son argent, à son insu, ce dont elle a besoin pour elle et ses enfants. En revanche, le fils qui peut travailler,
( Numéro de la partie: 22, Numéro de la page: 313)

ou qui a assez d'argent, doit se prendre en charge et n'est pas sous la responsabilité de son père. Mais, s'il est pauvre ou n' a pas les moyens, son père a le devoir de le prendre en charge. Sa mère peut lui assurer ses dépenses en prenant de l'argent de son père si ce dernier est avare, même à son insu.

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On prend de l'argent avec modération du père avare

Q : - Est-il permis aux enfants de prendre de l'argent de leur père, à son insu ?
R : - Il n'est pas permis aux enfants de prendre de l'argent de leur père à son insu, sauf en cas de besoins reconnus pour leurs semblables et s'il est avare. Ils doivent être incapables de travailler et leur père doit faillir à son devoir de subvenir à leurs besoins, selon cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) : à Hind bint `Otba, la femme d'Abou Soufyan ibn Harb (qu'Allah soit satisfait des deux), quand elle s'est plainte auprès de Lui (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) : " Abou Soufyan ne me donne point assez d'argent pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants, à l'exception de ce que je prends à son insu ". Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) lui a répondu :
( Numéro de la partie: 22, Numéro de la page: 314)

: Prend de son argent juste ce qu'il te faut pour tes besoins et ceux de tes enfants, conformément à la bienséance rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim. La bienséance veut dire inclure les dépenses coutumières au sein de leurs semblables (personnes du même sexe, de la même tranche d'âge, de la même condition sociale, etc.) sans excès ni gaspillage.
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