L'époux de la fille fait partie des mahrams (pour la mère de l'épouse)
Q 15 : Une femme dont la fille est mariée, se couvre devant l'époux de sa fille, ne prend pas ses repas avec lui, et même pendant les cérémonies ne lui tend pas la main. Quel est l'avis religieux sur cela ?
R : Le mari d'une fille constitue un mahram pour sa mère (de la fille), suivant cette parole d'Allah (Gloire et Pureté à Lui), dans l'énumération des femmes interdites en mariage : mères de vos femmes, ... Ce point fait l'unanimité entre les gens de la science : ainsi, la mère de la femme, et ses grands mères aussi bien maternelles que paternelles, sont toutes des mahrams pour l'époux de cette femme, au vu du verset en question. Mais la belle-mère n'est pas tenue d'ôter le hidjâb en la présence de son gendre, ou de prendre ses repas avec lui, mais si elle le fait, c'est meilleur, car cela permettrait l'instauration de liens amicaux et conviviaux entre eux, et jusqu'à ce qu'elle ait suivi le jugement d'Allah Qui lui a accordé cette autorisation.
Porter le hidjab en présence du gendre
Q 16 : Je suis mère de huit filles, dont quatre sont mariées. Pour deux d'entre elles, je garde le hijab en présence de leurs époux, et pour les deux autres, je l'ôte. Je vous prie de m'éclaircir cette affaire. Suis-je fautive
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en cela, et est-ce le hijab est une obligation ou non ?
R : Vos gendres sont des mahrams pour vous, aussi, il n'y a pas de mal à ce que vous vous découvrez devant eux ce qu'il est en possible à savoir : la face, les mains et les pieds, ceci n'est pas obligatoire mais c'est ce qui est légiféré, selon cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) : Faites usage des dispenses qu'Allah vous a accordées. Et sa parole (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) : Allah aime que l'on use de Ses dispenses. Car, se couvrir en leur présence est contraire à la Charia, et entraîne l'inimitié et la haine. Par conséquent, il faut ainsi s'en abstenir, et profiter de la dispense légitime. En outre, se couvrir en présence des uns et pas devant les autres suscite la suspicion, de doutes et entraîne aussi le rembrunissement. En fin, il vous convient de cesser d'agir ainsi, soit de vous découvrir en présence de tous.
CHEIKH IBN BAZ
IFTACOM