Est-il permis de mettre le Saint Coran en musique? Est-il permis de représenter artistiquement et ph

Est-il permis de mettre le Saint Coran en musique? Est-il permis de représenter artistiquement et ph
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Sujet de Fatwa : Est-il permis de mettre le Saint Coran en musique? Est-il permis de représenter artistiquement et ph
Numéro de Fatwa : 34
Date : Mardi 8 Rajab 1422 Hâ' Le 25 Septembre 2001 Mîm
Source de Fatwa : Fatawa de la Maison de l'Ifta Egyptienne
Référence de Fatwa : [Livre: 78; Vol: 111; page: 91; Al-Mukhtasar, page:404]
Questions :
Un groupe des musulmans jaloux quant à la religion demande le jugement de la législation islamique quant à mettre le Saint Coran en musique par des chanteurs et des chanteuses et quant à représenter artistiquement le Saint Coran en racontant ses sens et ses versets. Ils demandent l'avis par rapport à ces tendances graves, et l'avis sur sa diffusion en publics pour un fort argument quant à la religion.
Réponse :
La réponse pour le premier parti est par la raison et par les preuves rapportées, ces dernières caractérisées en ce que Al-Tabari a rapporté dans son introduction que les ulémas disent : " la lecture du Coran nous a transmis par les cheikhs génération après l'autre dès l'ère du prophète (pbAsl) jusqu'à nos jours sans être mise en musique. Cela est grâce au grand nombre des ulémas de la lecture et de la prononciation. La mise en musique du Coran consiste à la multiplication de la lettre (Alif) en plusieurs lettres (Alif) et la lettre (Waw) en plusieurs lettres (Waw), cela comporte une augmentation dans le Coran, cela est prohibé."

Si l'on dit qu'il est rapporté d'après Abdul Allah Ibn Mughfal que le prophète (pbAsl) récita sourate Al-Fath sur sa monture avec une répétition de la récitation. Al-Bukhari dans l'exégèse (3835), et dans Al-Tawhid (7540). Al-Bukhari a décrit comment il a étendu la prononciation.

Nous disons que cela consiste à donner la prolongation correcte aux lettres de prolongation ou cela est à cause de l'agitation de sa monture, et cela n'est pas considéré comme argument.

Abu Muhammad Abdel Al-Ghani Ibn Said Al-Hafiz a rapporté dans le hadith de Qatada d'après Abel Ar-Rahmân Ibn Abi Bakr que son père dit : La lecture du prophète (pbAsl) était avec la prolongation pas avec la répétition de la récitation.

Ibn Jarih a rapporté d'après Ibn Abas que le prophète (pbAsl) avait un appeleur qui mettait l'appel en musique. Le prophète lui a dit : " l'appel est facile et souple, si le tien n'est pas facile et souple, tu ne dois pas appeler." Ad-Dâraqutni dans Al-Sunan (1/239) Rapporté par Al-Dar Qatni dans Al-Sunan.

Si le prophète (pbAsl) interdit cela dans l'appel de la prière, il interdit plutôt cela dans la lecture du Coran qu'Allah préserve, Il, l'Exalté, dit : "En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien". [Al-Hijr: 9] et Il dit également : "Le faux ne l'atteint (d'aucune part), ni par devant ni par derrière: c'est une révélation émanant d'un Sage, Digne de louange". [Fusilat: 42]

Nous disons que cette divergence que si l'excès de nombre des répétitions et des prolongations fait du Coran incompréhensible, cet acte est illicite. Les lecteurs égyptiens lisent de cette manière devant les rois et dans les funérailles, ils prennent une récompense pour cela, qu'ils déroutent du chemin droit et que leurs œuvres périssent.

Ils changent le livre d'Allah en répétant leurs lectures par ignorance de la religion et de la sunna, et en refusant le guide des hommes pieux. Ils penchent vers ce que le satan leur orne de travail, en pensant qu'ils font le bien. Ils oscillent dans la perversion, et ils jouent du Livre d'Allah. Nous sommes à Allah et nous retournons à Lui. Le prophète (pbAsl) nous a informés de cette nouvelle qui est actuellement une réalité.

Al-Imam Al-Mafiz Abu Al-Husein Rezin et Abu Abdul Allah At-Termidhi Al-Hakim dans Nawader Al-Usul dans le hadith d'Abu Hudhayfa que le prophète (pbAsl) a dit : " lisez le Coran par la prononciation des Arabes, et ne faites pas la prononciation des pervers. Une nation vient après moi, elle fait de la répétition une sorte de chanson, cette lecture ne dépasse pas leurs larynx, leurs cœurs sont fascinés ainsi soient les cœurs de ceux qui sont admirés d'eux." Rapporté par At-Tabarani dans Al-Awsat (7223). Al-Haythami dit dans Al-Mujma` (7/169) : " Il y a un narrateur inconnu" Ibn Al-Jawzi dit dans Al-`Ilal Al-Mutanaqda (1/111) : " ce n'est pas un hadith authentique."

Les ulémas disent : ce que les lecteurs de nos jours font est semblable aux mélodies bfrnares prohibées par le prophète (pbAsl). La répétition des lettres est comme la lecture des chrétiens. Quant à la récitation du Coran, elle doit être lente et avec clarté des lettres prononcées, Allah dit à propos de cette lecture : "ou un peu plus. Et récite le Coran, lentement et clairement". [Al-Muzamil: 4] .

Om Salama a été questionnée de la lecture du prophète (pbAsl), elle dit : " voyez sa prière, il prie puis il dort autant qu'il prie, et il prie puis il dort autant qu'il prie. Ensuite, il dort autant qu'il prie jusqu'au matin. Elle qualifie sa lecture par une lecture dont chaque lettre est bien prononcée." Abu Dawud dans Al-Salah (1466), Al-Termidhi dans Fada'il Al-Quran (2923), et Al-Nisa'i dans Al-Iftitah (2/181).. Rapporté par Al-Nisa'i et Abu Dawoud, il dit c'est un hadith bon et authentique.

Cela est dans Al-Muqadimah d'Al-Tabari, premier volume de l'exégèse.

Monsieur Mustafa Sadeq Al-Rafi`i, que la miséricorde d'Allah soit sur lui, rapporte dans son livre l'inimitabilité du Coran (`Ijaz Al-Qurân) une recherche précieuse sous le titre de la lecture de psalmodie, nous citons : " ce qui est nouveau dans la lecture du Coran, est la mise en musique du Coran qui reste jusqu'à nos jours, transmis par ceux dont les cœurs sont fascinés et ceux qui sont admirés d'eux. Ils lisent comme le cadence dans le chant, parmi ses sortes chez-eux sont les suivantes:

Al-Tar`id: le lecteur fait une sorte de frisson dans la lecture comme celle faite à cause du froid et de la douleur.

Al-Tarqis: le lecteur lit lentement avec la lettre consente et rapidement sur la lettre voyelle.

Al-Tatrib: le lecteur prolonge la lecture sans aucun besoin et avec les lettres de prolongation, il fait un excès de prolongation.

Al-Tahzin: il lit d'une manière triste qui pousse à pleurer avec humiliation et obéissance.

Al-Tardid: c'est le cas où à la fin de la récitation du lecteur, les écouteurs récitent d'une des manières précédentes."

La lecture est sur trois formes: Al-Tahqiq, Al-Hidr, et Al-Tadwir. La premier consiste à prononcer correctement toutes les lettres lentement. La deuxième est la lecture rapide tout en gardant les conditions de la lecture correcte. La troisième est entre les deux premiers.

Dans le deuxième siècle, le premier à faire la mise en musique du Coran était `Ubayd Allah Ibn Abi Bakra. Sa lecture était à cause de la tristesse pas à cause des mélodies du chant. Son petit-fils Abdul Allah Ibn `Ubayd Allah Ibn Abi Bakra a hérité cette lecture intitulé la lecture d'Ibn `Umar. Ensuite, cette lecture a été transmise à Al-Abadi, Sa`id Ibn Al-`Alaf et son frère d'après Al-Abadi. Sa`id était le chef de cette lecture en son temps, et elle a été connue par lui car il était proche d'Al-Rachid qui a admiré sa lecture et a prodigué ses argents pour lui. Pour cela, il a été connu comme le lecteur du prince des croyants.

Après lui, les lecteurs comme Al-Haytham, Aban, Ibn A`yun introduisent dans la lecture les mélodies du chant. Certains d'entre eux font cela discrètement dans la lecture notoirement comme la lecture d'Ibn Al-Haytham : "Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens ... ". [Al-Kahf: 79] "Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens ... ". [Al-Kahf: 79]

Ibn A`yun le faisait discrètement, At-Termidhi Muhammad Ibn Sa`id, les califes et les princes étaient fasciné par le chant. Au troisième siècle, il lit le Coran au rythme des ces chansons.

L'auteur de Gamal Al-Qira'a dit: " Le premier qui a mis le Coran en musique était le lecteur Al-Haytham, nous l'avons déjà mentionné, c'était le premier cas qui n'était pas accoutumé à l'ère du prophète (pbAsl), ni à l'ère de ses Compagnons et leurs Successeurs. Sauf ce qui est rapporté par Al-Termidhi dans Al-Chama'il."

Les ulémas sont en divergence quant à son exégèse. Abdel Allah Ibn Mughfil a dit, j'ai vu le prophète (pbAsl) sur sa chamelle au jour de la conquête de la Mecque lors qu'il lisait Sa parole : "En vérité Nous t'avons accordé une victoire éclatante, afin qu'Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, ... ". [Al-Fath: 1-2] Abdel Allah a dit que le prophète lisait et répétait. Ibn Al-Mughafal l'expliquait par : " ah...ah...ah..." trois fois. La chaîne de transmission est déjà mentionné dans Al-Bukhari P.152; et dans Al-Chamâ'il (302) Aucune divergence sur cette répétition qu'elle n'est pas une mise en musique.

Parmi les Compagnons et les Successeurs (qu'Allah soit satisfait d'eux), il y avait ceux qui ajustaient bien la lecture d'une manière parfaite et d'une prononciation exacte. On écoute leurs récitations du Coran comme une fraîche révélation, parce qu'ils les prononcent comme il faut avec la musique de la langue même, sans le mettre en musique feinte.

La plupart des Arabes lisaient le Coran avec la manière de récitation des vers mais sans aucun défaut quant à la récitation coranique même. Ils donnaient plutôt la lecture une sorte de récitation qui excitait leurs cœurs. Les rimes de la poésie sont enracinées dans leurs cœurs, on disait qu'ils lisaient le Coran comme un mètre de la poésie arabe intitulée Rijz.

C'était l'origine de l'affaire de quitter la récitation coranique pour le mettre en musique. Cette affaire a été aggravée avec l'invention d'un genre de récitation de vers intitulé Al-Taghbir par les athées. Ce genre n'était pas connu chez les Arabes. Les athées récitaient le vers de cette manière pour danser et s'amuser. Alors, on les a appelés Al-Mughabira. Al-Chafi`i, qu'Allah lui accorde sa miséricorde, disait : " les athées inventaient ce changement pour détourner les gens du rappel d'Allah et de la récitation du Coran."

En somme, l'adorateur du Coran comprend ses sens comme si c'était une adoration. C'est pourquoi il prononce ses termes comme il faut suivant la manière transmise d'après les imams de la lecture rapportée d'après le Prophète (pbAsl).

L'imam Jalal Al-Din Al-Siyuti a consacré un chapitre complet pour les manières de la lecture dans le premier volume de son livre (Al-Itqân fi `Ilm Al-Qurân) ou la perfection dans la science du Coran, P. 172. Nous en citons ce qui suit :

Les manières de la lecture sont à trois :

1- Al-Tahqiq : c'est le fait de donner chaque lettre son allongement exact, de prononcer correctement le Hamza, d'accomplir les désinences, de parfaire la prononciation des lettres apparues et accentuées, de réciter doucement et lentement pour bien distinguer les lettres l'une de l'autre, et de bien garder convenablement le permis quant à la pause sans rendre les voyelles des lettres consonnes. C'est un entraînement des langues pour prononcer correctement les termes. Les étudiants doivent suivre cette méthode sans excès ni abus dans la prononciation. Hamza a dit à ceux qui prononçaient avec excès et abus : " ne sais-tu que l'excès de la couleur blanche est une lèpre, et l'excès de la lecture n'est pas une lecture."

Par cette lecture, on ne fait pas une pause au milieu d'un mot, par exemple: on fait une pause sur le (t) dans le mot (nasta`in) en prétendant que c'est une pause appropriée et que c'est une récitation. Cette lecture est celle de Hamza. Al-Dani a mentionné un hadith dans le livre Al-Tajwid rapporté d'après Obai Ibn Ka`b, que ce dernier a récité le Coran de la lecture Al-Tahqiq pour le Prophète (pbAsl). Il disait que ce hadith est étrange sans interruption dans la chaîne de transmission.

2- Al-Hadr: est la lecture assez rapide mais avec respect aux règles de la lecture et les désinences. C'est la lecture d'Ibn Kathir, Abi Ja`far, Abi `Umar et Ya`qub.

3- Al-Tadwir: est une lecture entre les deux lectures Al-Tahqiq et Al-Hadr. C'est la lecture de la plupart des imams de la lecture.

Nous parlerons de la recommandation de psalmodier le Coran. La différence entre elle et la lecture d'Al-Tahqiq est qu'Al-Tahqiq est pour l'entraînement et l'apprentissage. Quant à la psalmodie, elle est pour la compréhension, le réfléchissement, et la déduction. Alors, toute Tahqiq est une psalmodie, et toute psalmodie n'est pas une Tahqiq.

Il ajoute un autre chapitre dans Al-Tajwid où il dit : "L'apprentissage des règles de la lecture est une chose importante." Plusieurs ulémas ont classé cette science comme Al-Dani et autres. Ibn Mas`ud a dit: " respectez les règles de la lecture". Les lecteurs disent: "Le respect des règles de la lecture la donne une beauté. C'est la prononciation correcte des lettres sans abus ni excès ni facticité."

A ce propos, le Prophète (pbAsl) dit : " celui qui aime lire le Coran correctement tel qu'il a été révélé, qu'il le lise selon la lecture de Ibn Om `Abd" Ibn Maja dans l'introduction (AL-Muqadima) (138), d'après Abu Bakr, `Omar et Ahmad (1/445) d'après Ibn Mas`ud, (2/446) d'après Abu Hurayra, (4/279) d'après `Amr Ibn Al-Harith. il signifie Ibn Mas`ud. Il (pbAsl) était adroit dans la science des règles de la lecture. La communauté fait une adoration de la lecture du Coran, de sa compréhension, de l'application de ses sentences. La correction de sa lecture, et la bonne prononciation des lettres suivant les imams de la lecture rapportée du Prophète (pbAsl) est aussi une sorte adoration.

Les ulémas considèrent la lecture sans respect aux règles de la prononciation comme une sorte de mise en musique. Ils divisent cette mise en musique en deux types: apparue et cachée. La cachée est un défaut dans la prononciation, et l'apparue est défaut clair et connu par les savants de la science de la lecture et les autres. C'est le défaut dans l'analyse grammaticale.

La cachée fait un défaut dont les savants et les imams de la lecture ainsi les lecteurs habiles le savent.

Ibn Al-Jardhi dit : " le but ultime de cette science est l'entraînement des langues, et les répétitions des termes prononcés par un lecteur habile. Pour atteindre ce but, il faut respecter les règles de la lecture comme le comment de pause, la nasalisation, les points d'articulation, etc."

Cela est suffisant comme une preuve transmise et défendue que la lecture du Coran doit être accompli selon la méthode répandue à l'ère du Prophète (pbAsl), de ses Compagnons, et de leurs Successeurs. Cette lecture n'avait ni de répétition ni mise en musique.

Après le premier siècle de l'hégire, les Musulmans ont quitté la lecture de cette manière, c'est alors une innovation hérétique dans la lecture du Coran qui se rattache au livre d'Allah révélé sur Son Prophète qui l'a écouté du Saint Esprit, et l'a transmis à ses Compagnons telle quelle est.

Cette innovation hérétique inventée par les athées pour détourner les gens du rappel d'Allah et de la lecture du Coran de la façon transmise du Prophète (pbAsl) et de ses Compagnons est l'une des plus graves innovations hérétiques, parce qu'Allah, l'Exalté, nous fait adorateurs par la lecture du Coran, la compréhension de ses sens, la prononciation exacte de ses lettres selon la façon par laquelle les savants ont appris du Prophète (pbAsl).

Voilà l'opinion des ulémas quant à la lecture du Coran mise en forme de musique et de chant, elle est l'interdiction et la prohibition. Ils prohibent également la lecture sous une forme de rythme musicale, ou la lecture accompagnée par des instruments musicaux ou le chanter comme on fait avec les odes et les hymnes.

Si l'on passe outre ce que les journalistes disent d'après les ulémas et les imams parmi les lecteurs, la recherche exige que nous disions : La mise en musique et en rythme musical est interdit. Sa lecture accompagnée par des instruments musicaux comme des chansons est également interdite. On doit condamner et empêcher quiconque veut tenter les Musulmans dans leur Livre Saint dont ils gardent le caractère sacré et le respect.

Le Coran est la parole d'Allah, le Seigneur des mondes, Qui l'a révélé sur son Prophète (pbAsl) comme une guidance pour les gens et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Il ne l'a pas révélé pour que les gens le chantent comme ils chantent les paroles des humains. Il a ordonné les Musulmans de bien comprendre ses sens et de saisir ses exhortations, ses bienséances et ses sentences.

Un tel Livre est digne du respect et du caractère sacré. Toute œuvre en arrache ces qualités est un acte désavouable de la religion. Le Coran doit être écouté dans un milieu de tranquillité et de respect. Allah, qu'Il soit Exalté, dit : "Et quand on récite le Coran, prêtez-lui l'oreille attentivement et observez le silence, afin que vous obteniez la miséricorde (d'Allah)". [Al-'A`râf: 204]

L'écoute du Coran comme l'on écoute les chansons, cet acte fait du Coran un moyen de divertissement qui détourne l'écouteur de la guidance du Coran vers la joie et le contentement de l'oreille.

Chaque séance doit avoir ce qui lui convient, et la séance de guidance contrarie la séance de divertissement et de chant. Or, il n'est pas permis d'attribuer au Coran la séance de divertissement et de chant au lieu d'être un moyen de guidance.

La plus grande preuve de la différence entre les deux séances est ce que nous voyons -actuellement- dans les lieux où les gens se ressemblent pour écouter le Coran d'un lecteur et les lieux où l'on écoute un chanteur ou une chanteuse. Dans la première séance, les écoutent le Coran par le cœur et l'oreille avec une humiliation et soumission et respect pour cette séance.

Dans l'autre séance, ils chantent, parlent à haute voix, applaudissent, demandent la répétition et d'autres termes qui donnent l'impression d'être loin de la tranquillité et la prestance.

Le Coran qui a un rythme musical n'est pas le Coran révélé de la part d'Allah sur Son Prophète (pbAsl) et dont la lecture est une sorte d'adoration. Si les gens des religions précédentes ont altéré et changé le livre d'Allah révélé de la part d'Allah pour leur guidance, et si nous permettons la lecture mise en musique et son écoute accompagnée avec des instruments musicaux, nous commettons alors la faute de ceux qui nous ont précédés. Par cet acte, nous altérons et changeons le Livre d'Allah, et nous causons la perdition et la destruction des Musulmans.

Les ulémas et les penseurs musulmans et ceux qui s'intéressent à la religion doivent interdire ceux qui lisent le Coran avec la mise en musique, comme on fait avec l'ode. Cela est pour protéger leur Livre d'un mal étendrant partout. Allah dit : "En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien". [Al-Hijr: 9] et Il dit également: "Et quand leur sont récités Nos versets en toute clarté, ceux qui n'espèrent pas notre rencontre disent: "Apporte un Coran autre que celui-ci" ou bien "Change-le". Dis: "Il ne m'appartient pas de le changer de mon propre chef. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour terrible"". [Yûnus: 15] .

La réponse de la deuxième partie de la question :

L'écriture du Coran est un acte appuyant sur de texte et des arguments législatifs, et il n'est pas permis d'y faire un changement. Malik a été interrogé : "écrit-on le Coran selon ce que les gens prononcent?" il répond : " non, sur son écriture originale." Rapporté par Al-Dani dans Al-Muqni` et il ajoute: les savants de la communauté n'y sont pas en divergence.

Dans une autre citation, Malik a été interrogé des lettres dans le Coran comme (waw, et Alif) vois-tu que cela change de l'écriture de Mushaf si elles sont présentes? Il a répondu : " Non". Abu `Amr dit: il veut dire (waw, et Alif) qui se trouvent dans la calligraphie de `Uthmân ibn `Affân.

Al-Imam Ahmad dit : " Il est interdit de contredire la calligraphie de `Uthmân ibn `Affân en ce qui concerne (waw, et Alif)". Al-Bayhaqi dit dans Chu`ab Al-Imân : Celui qui écrit un exemplaire du Coran, il doit garder l'écriture des exemplaires précédents et ne doit rien en changer. Car les prédécesseurs ont plus de science que nous. Ils sont plus véridiques et honnêtes que nous.

Al-Imâm Al-Suyuti dit dans son livre Al-Itqan fi `Ulum Al-Qurân: "l'affaire de l'écriture se détermine dans six règles: l'élimination, l'augmentation, Al-Hamzah, le remplacement, la liaison et le coupement et ce qui a des hypothèses quant à sa lecture. On l'écrivait sur une de ces hypothèses, ensuite on mentionne la règle."

De ce qui précède, il nous paraît que l'écriture du Mushaf a été transmise par des ulémas, et ils la gardaient, et ont contredisaient ce qui est à l'encontre d'elle.

C'est pour l'écriture du Mushaf afin qu'elle se confronte avec les règles de l'orthographe, alors l'écriture accompagnée de photos est interdite. Comme il est interdit de changer la calligraphie de `Uthmân ibn `Affân.

D'autre part, la permission de faire des photos relève des nocivités que l'on doit défendre par exemple, le fait de représenter l'histoire de Yusuf exige qu'on fasse des photos pour les prophètes, ces photos ne conviennent pas avec le degré de leur prophétie, c'est un degré sacré. Et le fait de porter atteint au caractère sacré des prophètes est prohibé avec unanimité. La représentation de l'histoire d'Adam et d'Ive et leur sortie du paradis et la découverte de leurs parties intimes ne convient pas et ne va pas avec leurs degrés sacrés.

Alors, quel est l'intérêt que les Musulmans acquièrent de cette représentation, cet acte vil qui porte atteint aux paroles divines que le faux n'atteint (d'aucune part), ni par devant ni par derrière: c'est une révélation émanant d' un Sage, Digne de louange.

Que celui qui pense à cette représentation aie de piété envers Allah. Les Musulmans sont en état sain et sauf tant qu'ils gardent les paroles d'Allah. Le contraire est vrai. Or, nous voyons qu'il n'est pas permis d'imprimer le Mushaf avec des photos ou avec un changement quelconque. Allah en est plus informé.

Le Mufti, le Cheikh Hasan Ma'mun 4
Dhul Al-Hijja 1375 de l'hégire, 12 Juillet 1956 JC






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