Revenir sur sa promesse de pardon
Q : Nous examinons parfois des erreurs commises par certains employés, et nous donnons à quelques-uns d’entre eux des promesses s’ils avouent et reconnaissent leurs erreurs. Mais ensuite, nous ne tenons pas nos promesses à leur égard, et nous leurs appliquons les punitions prévues pour ces fautes. Qu’en est-il d’une telle pratique ?
R:Il est de l’obligation del’employé d’accomplir son travail avec sincérité et loyauté et de s’éviter latricherie et la trahison. Et, au cas où il commettrait une erreur, il ne doitpas être blâmé, étant donnée la parole du Très-Haut :
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« Seigneur, ne nous blâme pas pour nos oublis et nos erreurs. »<!--[if !supportFootnotes]-->[1]<!--[endif]-->,
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et la parole du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :
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« L’oubli et l’erreur ne sont pas inscrits [comme péchés] pour ma communauté. »<!--[if !supportFootnotes]-->[2]<!--[endif]-->
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Mais s’ils font une faute sciemment et provoquent une perturbation du travail ou ne respectent pas les consignes, alors ils doivent avouer leur faute, reconnaître ce qu’ils ont fait, s’excuser, demander pardon et promettre de ne plus refaire une telle chose. S’ils font cela, il est préférable de leur pardonner à condition qu’ils ne sont pas des récidivistes du laxisme et qu’ils ne commettent pas des fautes à répétition. Vous pouvez appliquer les punitions nécessaires à celui qui commet, à plusieurs reprises, des fautes qui perturbent le travail.
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Quant au fait de leur donner une promesse pour obtenir leur aveu, puis de ne pas la respecter, ceci est certes interdit, car c’est du mensonge et une rupture de la promesse. Le mensonge et la rupture de la promesse font partie des traits de caractères des hypocrites.
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<!--[if !supportLists]-->· Fatwa de cheikh ‘Abdullah Ibn Jibrîn, portant sa signature.<!--[endif]-->
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<!--[if !supportFootnotes]-->[1]<!--[endif]--> La Vache, v. 286.
<!--[if !supportFootnotes]-->[2]<!--[endif]--> Rapporté par Al-Hâkim dans al-Mustadrak (2/198), Ibn Hibbân, (n°1498). An-Nawawî l’a déclaré Hassan dans Les Quarante Hadîths. Al-Albânî l’a déclaré authentique ; il figure dans Sahîh ul-Jâmi’ (n°1731).