Dans nos pays, les musulmans sont enterrés dans des cimetières (maqâbir) qui leur sont propres, mais toute personne dite musulmane y est enterrée et nombreux sont ceux qui ne priaient pas et ne respectaient pas les limites (hudûd) religieuses. Quelle doit être donc la procédure (‘amal) dans la visite de ces tombes (qubûr) qui ne font aucune différence entre les vrais musulmans et les non musulmans et qu’en est-il de mon cas, si je meurs et que je suis enterré avec des personnes qui ne priaient pas ? Dois-je [au préalable,] enjoindre [des gens] pour que je sois enterré avec des personnes qui priaient ou alors que dois-je faire ? Informez-nous, qu’Allâh vous récompense.
Réponsedu Comité Permanent pour la Recherche Scientifique et l’Avis Juridique - qu’Allâh les récompense - :
Ce qui est obligatoire c’est qu’on spécifie aux musulmans des cimetières (maqâbir) sans y enterrer d’autres personnes [qu’eux] et celui qui ne priait pas et meurt en ayant délaissé la prière ne peut être enterré avec les musulmans car celui qui la délaisse par abjuration (djahdan) de son obligation est un mécréant (kâfir) selon l’unanimité (idjmâ’) et celui qui la délaisse par paresse (kaslan) est [aussi] mécréant selon la parole la plus prépondérante (râdjih) des Savants.
Si dans le pays où se trouve le musulman, il y a des cimetières (maqâbir) pour les non musulmans, il lui est légiféré d’enjoindre [des gens] pour qu’il soit enterré dans les cimetières musulmans de crainte qu’il le soit dans les autres.
Et le Succès provient d’Allâh et que la Prière et le Salut d’Allâh soient sur notre Prophète Muhammad, sa Famille et Ses Compagnons.
Le Comité Permanent… :
Membre : ‘Abdu-llâh Ibn Ghudayân
Vice-président : ‘Abdu-Rrazzâq ‘Afîfî
Le Président : ‘Abdu-l’Azîz Ibn ‘Abd-Allâh Ibn Bâz