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 La demande de divorce permise pour la femme Règles et fondements samedi 18 mai 2013, par Ismail Version PDF | Version imprimable | BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm La demande de divorce (en arabe) qui est « al-Khoul’ » résulte de l’expression « enlever

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La demande de divorce permise pour la femme Règles et fondements samedi 18 mai 2013, par Ismail Version PDF   |  Version imprimable |  BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm  La demande de divorce (en arabe) qui est « al-Khoul’ » résulte de l’expression « enlever Empty
MessageSujet: La demande de divorce permise pour la femme Règles et fondements samedi 18 mai 2013, par Ismail Version PDF | Version imprimable | BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm La demande de divorce (en arabe) qui est « al-Khoul’ » résulte de l’expression « enlever   La demande de divorce permise pour la femme Règles et fondements samedi 18 mai 2013, par Ismail Version PDF   |  Version imprimable |  BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm  La demande de divorce (en arabe) qui est « al-Khoul’ » résulte de l’expression « enlever EmptyJeu 23 Mai - 1:08

La demande de divorce permise pour la femme
Règles et fondements

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BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

La demande de divorce (en arabe) qui est « al-Khoul’ » résulte de l’expression « enlever un vêtement », ainsi la femme enlève le vêtement que peut représenter son mari. Allâh – Ta’âla – dit :

« Et vous (êtes) un vêtement pour elles »

[1]

Dans la terminologie religieuse, le terme indique la séparation formulée en des termes précis par l’époux vis-à-vis de son épouse, en échange d’une contrepartie qu’il percevra de l’épouse ou d’un tiers. Son intérêt repose dans la possibilité de séparer l’épouse de son mari d’une manière non révocable, sauf si elle l’accepte, avec la conclusion d’un nouveau contrat de mariage. Les fondements dans la permission pour la femme de demander le divorce figurent dans le Coran, la Sounnah et le consensus des savants. Allâh – Ta’âla – dit :

« Alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien. »

[2]

SHeikh Muhammad Ibn Ibrâhîm Âli ash-SHeikh (rahimahullâh) a dit : « Il est permis de contraindre l’époux à accepter la dissolution du mariage lorsque l’entente n’est plus possible entre eux, et ce en fonction de l’effort d’interprétation du juge. Ibn Mouflih rapporta cela d’éminents juges du Châm. » [3]

Quand le désaccord devient insurmontable et que l’espoir de réconciliation entre eux s’estompe, et que la femme désire par ce biais se séparer de son mari, elle lui donne une compensation pour le préjudice subit, moyennant quoi le mari se sépare d’elle. [4]

Les savants de Lajnah ad-Dâ-ima ont dit que lorsque la femme ne désire plus vivre avec son époux, et craint de ce fait de ne pas pouvoir respecter les droits et obligations d’Allâh à l’égard de son mari, il lui est permis de demander le divorce. Elle doit pour cela rendre toute la dot reçue à son mariage afin de pouvoir se séparer de lui. Cet avis s’appuie sur le hadîth authentique lié à la femme de Thâbit Ibn Qays Ibn Chammâs (radhiallâhu ‘anhu) qui vint voir le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) pour lui dire : « Ô Messager d’Allâh ! Je n’ai rien à reprocher à Thâbit Ibn Qays concernant sa religion ou sa moralité, mais plutôt je crains pour moi (de tomber) dans la mécréance (en restant avec lui). » Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) lui demanda alors : « Es-tu disposée à lui rendre son jardin ? » Il s’agit d’un jardin qu’elle avait eu comme dot lors de son mariage. Elle répondit : « Oui. » Le Messager d’Allâh a alors ordonné à son mari Thâbit (radhiallâhu ‘anhu) de la divorcer. Thâbit s’exécuta. Et lorsque les deux époux n’arrivent pas à s’entendre sur le divorce dit à l’amiable, le juge islamique doit alors trancher sur ce qui les différencie. [5]

Notes
[1] Coran, 2/187

[2] Coran, 2/229

[3] Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm du SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 5/521-527

[4] Al-Wadjîz fî Fiqh is-Sounnah wal-Kitâb al-‘Azîz, de ‘Abdel-‘Adhîm Badawî, p.383

[5] Fatâwa ‘Oulémâ al-Balad al-Harâm, p.1442
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MessageSujet: Comment régler les litiges dans les affaires de mariage et de divorce ? Cheikh Abdullah Al Adani Ecoutez le Cheikh Question : De nombreuses questions nous parviennent sur le site internet et la boite mail de la part de sœurs qui ont du mal à se marie   La demande de divorce permise pour la femme Règles et fondements samedi 18 mai 2013, par Ismail Version PDF   |  Version imprimable |  BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm  La demande de divorce (en arabe) qui est « al-Khoul’ » résulte de l’expression « enlever EmptyJeu 23 Mai - 1:16

Comment régler les litiges dans les affaires de mariage et de divorce ?
Cheikh Abdullah Al Adani



Ecoutez le Cheikh

Question :

De nombreuses questions nous parviennent sur le site internet et la boite mail de la part de sœurs qui ont du mal à se marier pour une raison ou une autre. Parfois la raison est légiférée, car les conditions que le père souhaite ne sont pas présentes chez le prétendant. Et parfois elle ne l’est pas, comme le fait qu’il n’accepte que quelqu’un de telle ville ou de tel pays même s’il n’est pas pieux ni droit. Il y a des problèmes et du désordre à ce sujet, car il n’y a pas de tribunaux islamiques en terre de mécréance ni de centre islamique reconnu auprès de tous. Et de la même manière en ce qui concerne les affaires de divorce et de séparation (khul’) en cas de désaccord.

Nous savons que des prêcheurs délivrent des fatwas sur ces sujets à tel point que cela est devenu le désordre, la femme va voir n’importe quel imam de mosquée ou prêcheur qui la marie sans l’autorisation de son tuteur parfois sans même chercher à savoir si ce que dit la sœur est vrai.

Donc la question est : Quelle est la voie légiférée et correcte à suivre pour régler les problèmes dans ces affaires ? C’est-à-dire dans les affaires de mariage, de divorce et de séparation. Quel est votre conseil pour tous ? Et si une question nous vient, devons-nous la poser aux machaikh comme elle est venue alors qu’on ne sait pas si la questionneuse est véridique ?

Réponse :

La réponse se divise en deux parties. Quant à la première partie : Quelle est la voie légiférée et correcte pour régler les problèmes dans ces affaires qui sont le mariage, le divorce et la séparation ?

En réalité, la réponse est comme cela est mentionné dans la question. Si c’est dans un pays musulman, il est obligatoire de revenir aux tribunaux islamiques dans ce genre d’affaires.

Le juge, qui prend le rôle du gouverneur, se charge de convoquer le tuteur et d’étudier l’affaire. Le tuteur est-il juste ou injuste ? La femme est-elle véridique ou non dans ses paroles ? Etc. Ensuite, il juge selon ce qu’il connaît de la religion d’Allah.

Et s’il n’y a pas de tribunaux islamiques, alors les centres islamiques se trouvant en pays mécréants dans lesquelles il y a des gens de science qui possèdent de la science légiférée et de la piété qui font d’eux des gens vers qui il est correct de retourner pour les musulmans. Si cela est présent, ce sont eux qui s’en occupent.

Et s’il n’y a ni tribunal, ni centre islamiques alors la voie correcte, comme cela est pratiqué par nos machaikh, est de ne pas ouvrir la porte, comme cela est arrivé dans beaucoup de pays à tel point que cela est devenu le désordre comme l’a mentionné le questionneur.

Aller voir l’imam d’une mosquée ou quelqu’un qui est connu pour la science ou le prêche n’est pas une manière d’agir correcte qui règlera ces affaires de mariage, de divorce et de séparation. Surtout que des litiges se sont produits et la plupart de ceux là n’ont pas l’aptitude dans la science religieuse, sauf un petit nombre rare parmi eux. Deuxièmement, ils n’ont pas la possibilité de vérifier les informations, car ils n’ont pas d’autorité pour convoquer, vérifier les informations, faire venir des témoins, etc. Et troisièmement, le peu de piété et le grand nombre de mensonges, que ce soit avec une bonne ou une mauvaise intention, tout ceci prouve que dans une telle situation, il convient de s’abstenir.

Et si quelqu’un dit : en faisant ainsi, cela va rendre les choses difficiles et peut être même engendrer des méfaits. En effet, certains de ces gens retourneront pour cela vers autre que les gens de la vérité.

La réponse est qu’ils doivent être renvoyés vers les savants. Et louange à Allah, aujourd’hui les moyens de communication sont très nombreux. Il est possible que ces imams de mosquées et ces prêcheurs soient des intermédiaires entre les questionneurs et les savants.

Ensuite, après avoir étudié l’affaire, les savants jugeront et les orienterons vers ce qu’ils voient de plus bénéfique en considérant le plus grand des deux bienfaits ou en repoussant le plus grand des deux méfaits. Mais dire que n’importe qui peut juger dans ce genre d’affaires, ceci n’est pas correct tout comme aller voir n’importe qui n’est pas correct.

Ce sujet est un grand sujet et la base dans celui-ci est l’interdiction comme nous l’avons vu ensemble. La base en ce qui concerne les relations intimes est l’interdiction.

Quant à la deuxième partie de la question, qui est de savoir si les questions qui parviennent doivent être posées ainsi aux machaikh sans savoir si le questionneur ou la questionneuse sont véridiques ?

La réponse est que le savant qui est interrogé est au courant de cela. Et il est possible d’attirer son attention sur cela. Ensuite, il regardera comment il peut vérifier les informations ou convoquer le tuteur en l’appelant ou en demandant à quelqu’un en qui il a confiance parmi les étudiants en science de confiance de rassembler la femme et son tuteur ou le mari et la femme qu’il a divorcée ou qui demande la séparation, ainsi que les autres moyens par lesquelles il peut vérifier les informations et régler ces affaires.

Et louange à Allah, dans la plupart des villes, il y a des prêcheurs et des imams de mosquées qui sont en contact et qui connaissent les machaikh. Des gens comme eux peuvent être de vrais et bons intermédiaires pour réformer les situations des gens.

Et ceci n’est qu’un petit exemple parmi beaucoup de mal qu’il y a dans le fait de rester en pays de mécréance.

Nous demandons à Allah pour nous ainsi que pour tous les musulmans la réussite et la droiture.

Et Allah est plus Savant

Fin de la réponse de Cheikh Abdullah Al Adani

Le mardi 6 de Joumada Ath-Thaniya 1434 correspondant au 16 avril 2013

Traduit et publié par daralhadith-sh.com
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