Se marier sans wali est un acte abominable
Q 25 : Une femme s'est mariée, sans Wali, pire, d'un homme qui ne pratique pas régulièrement sa prière et on l'a souvent conseillée pour cela, sachant que la dernière est musulmane et elle prie ; quel est l'avis religieux sur ce cas ?
R : Elle a réuni deux méfaits : celui de se marier sans un wali, et celui d'avoir épousé quelqu'un qui ne prie pas, alors qu'elle est musulmane, et cela n'est pas valable, car celui qui abandonne la prière est considéré comme mécréant s'il réfute d'admettre l'obligation de cette dévotion.
Est-ce que le mariage tel que décrit dans la question précédente est valable ? Et si un enfant naît de ce mariage, quel serait l'avis religieux sur lui et sa fréquentation ?
( Numéro de la partie: 21, Numéro de la page: 43)
R : Ce mariage n'est pas valable, car il contient une ambigüité, et il doit la répudier d'un divorce unique, pour qu'elle ne soit pas dans une situation ambigüe pour lui, sinon ce mariage ne serait pas valide, car nombreux parmi les savants sont ceux qui considèrent que celui qui ne pratique pas la prière n'est pas mécréant, tant qu'il ne réfute pas le caractère obligatoire de la prière, mais s'il le renie, alors il est considéré, par l'unanimité des savants, comme mécréant. D'une part, chez la majorité des savants, l'absence du wali invalide le mariage. Car cela réunit deux vices : l'absence du wali, et du fait que le marié soit un non musulman alors que la mariée musulmane, et du fait que ce mariage est invalide. Toutefois, on doit leur laisser le statut des deux mariés pour les besoins de légitimité des enfants. Malgré tout cela, il doit la quitter jusqu'à ce qu'il se repente auprès d'Allah, puis, ils contractent un nouveau contrat, parce qu'il ne lui est pas permis de rester avec elle (en tant qu'époux), il doit renouveler la Tawba, puis ils contractent un nouveau mariage s'ils en on tous besoin ; à condition que le wali de la femme ou celui qui fait office de wali par procuration légale soit musulman.
CHEIKH IBN BAZ
IFTACOM