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 La famille en Islam, entre le passé et le présent

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MessageSujet: La famille en Islam, entre le passé et le présent   La famille en Islam, entre le passé et le présent EmptyMer 29 Juil - 1:42

La famille en Islam, entre le passé et le présent


La famille représente le noyau de base dans l’édification de la société musulmane ; c’est par elle qu’Allah commença la création depuis la nuit des temps…

((Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement.)) [An-Nissâ, 1]



La famille repose sur deux piliers importants qui sont le fondement de sa constitution : l’homme et la femme ; c'est-à-dire le mari et l’épouse.


Ils sont en effet la base de la création de la famille, de la naissance, de la postérité et de la procréation humaine à l’origine de la communauté et de la société.


L'Islam a accordé une grande attention à l’édification de la famille qui est l’élément de base des différentes sociétés humaines. C’est ainsi qu’il a prescrit une législation parfaite pour les rapports conjugaux, a précisé les droits et les devoirs de chacun des deux époux, a mis sur pied une méthodologie d’éducation des enfants et a distribué les rôles entre les époux afin que chacun d’eux joue pleinement son rôle dans l’édification de la famille et contribue à la construction de la société humaine.


L'Islam a fondé les règles de la famille islamique sur le principe de l’affection et de la compassion et a à ce sujet, précisé le cadre de la relation entre l’homme et la femme, a donné aux hommes la suprématie sur les femmes en raison des moyens et des capacités donnés à chacun d’eux, a prescrit pour cela une règle parfaite qui contrôle le comportement de chacun des deux dans la limite de sa responsabilité, a ordonné à chacun des deux sexes de bien choisir son partenaire et a mis en garde contre la négligence des droits des enfants qui résultent de ce rapport entre les deux parties :


((Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres)) [Al-Tahrim, 6].


L’Islam a su, grâce à ses enseignements éminents, créer une famille noble dans laquelle règnent l’amour, la stabilité et le calme ; une famille de laquelle est engendrée une génération croyante et une communauté consciente qui est la meilleure communauté jamais suscitée pour les hommes.


Les préceptes de l'Islam relatifs à l’édification de la famille islamique ne se fondent pas sur un modèle utopique, mais ils se caractérisent par le pragmatisme adéquat à la nature de l’âme humaine. L'Islam a donné la suprématie à l’homme afin qu’il assume le rôle difficile, en raison de sa capacité à supporter et se battre contre les malheurs et à faire face aux évènements de la vie. Il a prescrit pour chacun, homme et femme, des droits sur l’autre et il ne convient pas à l’un des deux de les transgresser ou d’en négliger quelque chose ; parce que si l’un d’eux néglige les droits de l’autre dans un aspect quelconque, cela est suffisant pour provoquer une fracture dans la structure familiale ou pour l’effondrer.


A l’époque où notre communauté islamique conduisait l’humanité vers le progrès et le bien, apportant la flamme de la guidée aux nations et aux peuples de la terre, elle jouissait à l’intérieur de ses maisons d’une stabilité de la vie conjugale, d’une sérénité totale, de l’amour et de la collaboration de tous ses membres, tels que l’humanité n’en connaît pas de pareil.


Cela seulement parce que l'Islam a prescrit clairement les droits de chacun :

l’époux, l’épouse, les parents et les enfants ; les droits d’un groupe ne se distinguent pas de celui des autres. Ce sont des droits égaux et harmonieux qui ont pour effet de remplir les cœurs d’amour, de remplir les maisons de bienfaits et de remplir la société d’une progéniture pieuse qui construit et ne détruit pas, s’élève et ne décline pas.


L'Islam a édifié la famille sur l’esprit lumineux et correct de l’homme et de la femme, l’harmonie entre eux dans la pensée et la croyance et le rapport entre eux sur la base de la tendresse et de la compassion. Ainsi, il résulte d’eux, une progéniture pieuse et une génération consciente.


La famille islamique dans le passé se fondait sur le principe selon lequel Allah a des droits inviolables et leur a assigné des rôles précis, une voie unifiée et un but unique, dont la finalité est la recherche de l’agrément d’Allah, et le but est l’accomplissement par l’homme de la succession sur terre. La famille islamique dans le passé vivait dans l’atmosphère de cette parole d’Allah :


((Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n’aime pas, en vérité, le présomptueux, l’arrogant)) [An-Nissâ, 36].


C’est dans cette atmosphère de piété, que vivait la famille pieuse avec les autres êtres humains avec lesquels elle coexistait, et la société islamique était devenue comme une seule famille unie et soudée.
Réfléchis avec moi sur cette atmosphère :


Des époux dont leur relation est fondée sur l’affection, la compassion, les droits garantis et la communion des idées.


Une progéniture pratiquant l’unicité d’Allah et la bonté envers les parents qui sont le pilier de la progéniture.


Des liens de sang qui sont respectés sur la base de ce principe de bonté et du devoir.


Des orphelins qui vivent sous l’égide d’une communauté croyante et ne sentent pas l’amertume de leur état d’orphelin, ni le poids de la vie.
Des voisins qui entretiennent de bons rapports et sont compatissants les uns envers les autres malgré la divergence de leurs opinions et de leurs penchants.


Un environnement où les gens connaissent les droits d’Allah et apprennent à se connaître mutuellement même pendant un moment.


L’étranger qui ne ressent pas l’amertume de l’éloignement ; parce qu’il vit sous l’égide de la compassion et de la bonté qui règnent dans la société.
Imagine cette société, et cette famille édifiée sur la base des droits et devoirs prescrits par Allah ; trouves-tu une société noble et une famille généreuse comme cette société et cette famille créées par l'Islam ? Tels sont les principaux traits caractériels dans l’édification de la famille et de la société en Islam, et telle est la famille islamique dans le passé qui était régi par la loi de la jungle : affection et compassion entre les époux, crainte d’Allah en ce qui concerne la progéniture et les proches parents, bonté envers l’orphelin, le voisin, le mendiant et l’esclave…


Cependant ! Quelle est la famille d’aujourd'hui ?



Celui qui a l’occasion de voir de près la situation de la famille dans notre société d’aujourd'hui et les problèmes psychiques, moraux et sociaux dont elle souffre aujourd'hui, et découvre les nombreuses plaintes sur les différends conjugaux qui parviennent dans nos tribunaux, aura la certitude que nous sommes dans le besoin pressant d’une reforme sociale qui doit s’intéresser avant tout à la situation de la famille et les relations entre ses membres. La perturbation de la vie conjugale est en effet un grand facteur de la perturbation politique et sociale générale. Ce problème n’est pas le seul apanage de notre société, mais se retrouve dans les sociétés de tous les peuples.


Ce problème est d’abord survenu du flou et du désordre dans les droits et les devoirs entre les deux parties de la famille (l’époux et l’épouse), si tout marchait entre eux sur la base de l’amour généreux et du droit clair et net qu’applique chacun d’eux, le niveau social s’élèverait et s’améliorerait et la stabilité règnerait dans toute la communauté, et dans tous les domaines de la vie.


En vérité, la plupart de nos familles d’aujourd'hui… ne se fondent pas sur la voie divine noble, ni sur le principe de l’affection et de la compassion ; bien mieux, ni le patron de la famille, ni la patronne de la famille n’assume sa responsabilité dans la vie spirituelle noble de la jeune génération au sein de la famille qui est la cellule de base de la société et de la communauté.
En vérité, l’époux et l’épouse ont chacun abandonné son rôle qui lui est assigné dans l’édification d'une famille digne, et chacun d’eux ne se soucie que de l’acquisition de richesse, et l’assemblage des biens matériels, de garantir une vie matérielle aisée à leur progéniture. Ils laissent les enfants au soin des crèches, ou des domestiques femmes et hommes dans les maisons ; ces derniers s’amusent avec leur éducation de la manière dont ils veulent.


En général, le domestique ou l’éducatrice sont étrangers à la famille dans la croyance, la pensée, le style de vie, la manière de réfléchir et les comportements. Cela entraîne l’apparition de familles déstabilisées et de générations dont les cœurs sont pleins de troubles psychiques et de douleurs morales.


Les familles dans lesquelles il n’y a pas de domestique ne sont pas meilleures que les autres, car la famille est généralement très éloignée de la voie d’Allah dans la conception et le comportement ; la mère est en effet occupée par sa propre personne et loin de la voie de son Seigneur, et l’homme a beaucoup d’occupations le jour et la nuit, et n’y trouve pas le temps qu’il doit consacrer spécialement aux affaires familiales.


Si nous voulons sortir de notre crise politique et intellectuelle, de nos troubles moraux et de la division de la communauté, il nous faut revoir la situation de la communauté à partir de sa base… tout d’abord à partir de la famille !


En vérité, il n’y a pas en général dans nos familles, le rapport conjugal noble régi par la législation d’Allah et la voie de Son Messager –paix et bénédictions d’Allah sur lui.


Beaucoup d’époux et d’épouses n’observent pas le principe de l’affection et de la compassion dans cette relation et désormais, c’est la thèse matérialiste qui régit l’esprit de la famille et sa finalité dans la vie.


Ne pourrions-nous pas revoir la question de la famille ?

Les réformateurs et les intellectuels ne pourraient-ils pas traiter cette question de la famille qui est arrivée au bord de la dégradation ?!


Il incombe aux gouvernements, aux écrivains et aux intellectuels adeptes de la croyance islamique de reformer la situation de nos familles suivant la voie d’Allah et la tradition de Son Messager qui sont la base du bonheur des familles et de toutes les sociétés.
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