Pour celles qui se pause la question, à savoir le vinaigre licite ou illicite?
Voici une fatwa du conseil européen de la fatwa :
FATWA N°30
Consommation de vinaigre, transformé à partir de vin
Le vin, lorsqu’il se transforme de lui-même en vinaigre, est licite et pur d’après le consensus des savants.
Il y a cependant divergence chez les savants concernant le vinaigre qu’on a volontairement transformé à partir du vin en y ajoutant du sel, du pain, de l’oignon, du vinaigre ou un produit chimique.
Certains savants disent : « Il est pur et il est permis de le consommer car il a changé de nature et, de ce fait, la raison d’être de l’impureté a disparu. »
D’autres savants le considèrent impur et donc interdit à la consommation.
Après avoir passé en revue les arguments (adilla) des deux partis, le Conseil est arrivé à la conclusion qui préconise la pureté du vinaigre et la possibilité de pouvoir le consommer. En effet, vinaigrer revient à acidifier le vin et donc à faire disparaître la raison d’être de l’impureté ou de l’interdiction du vin qui est l’ivresse. Cela revient à confirmer la validité de la consommation du vinaigre car il présente des avantages nutritionnels et médicaux. Par ailleurs, l’application ou la non application d’une prescription est liée à la présence ou à l’absence de la raison d’être de l’interdiction, les paroles du Prophète (000) confirmant cet avis. Quand il dit : « Quel bon aliment que le vinaigre ! » (1), il ne fait aucune distinction entre un vinaigre et un autre, et il ne nous demande pas de chercher l’origine de ce vinaigre.
Les propos du Prophète (000) qui contredisent ce hadith sont à prendre sur le ton de la dissuasion.
[Décision 7/4]
1. Rapporté par Muslim (n°2051), Tirmidhî (n°1840), Ibn Mâja (n°3316) d’après les propos de ‘Âïsha, rapporté aussi par Muslim (n°2052), Abû Dâwûd (n°3821), Tirmidhî (n°1824), Nasâ’î (n°3796) et Ibn Mâja (n°3317), d’après les propos de Jâbir ibn ‘Abdallah.