Concernant celui qui meurt en ayant délaissé la prière et le jeûne

Concernant celui qui meurt en ayant délaissé la prière et le jeûne
Q : Celle qui pose la question demande : j’ai un fils qui a dix-sept ans et qui est mort des suites d’un accident de la route dans lequel il n’était pas du tout en tort. Mon fils ne priait pas ni ne jeûnait le mois de Ramadan. M’est-il permis, ainsi qu’à ses frères et sœurs, de jeûner le mois de Ramadan pour lui ? Aura-t-il une récompense si je jeûne le jour de ‘Âchûrâ, ou de ‘Arafa ou le lundi et le jeudi ? Je prie aussi pour lui quatre unités de prières avant celle du Dhuhr, deux unités après, deux unités après la prière du ‘Asr, du Maghrib, du ‘Ishâ et du Fajr.



R : Une personne qui meurt sans prier ni jeûner n’est pas considérée comme musulmane, car celui qui délaisse volontairement la prière est un mécréant, en raison de la parole du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :



« Entre le serviteur, la mécréance et le polythéisme, il y a le délaissement de la prière. »



Si elle meurt donc dans cet état sans s’être repentie auprès d’Allah - Exalté soit-Il, il n’est alors pas permis de demander à Allah de lui pardonner ou d’invoquer Allah pour elle.



Quant à ce que vous faites pour lui comme prières, cela ne lui sera d’aucun bénéfice, même s’il était musulman, car la prière ne fait pas partie des actes pour lesquels on peut être remplacé. Et c’est d’Allah que vient l’aide, et qu’Allah bénisse et salue notre Prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.

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Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ,
Fatwa n°20155 datant du 20/01/1419 de l’Hégire.