S'il s'avère que l'un des témoins légaux ne prie pas, l'acte de mariage doit être refait
Q 28 : Un homme musulman pratiquant ou respectant les règles de la Charia, qui observe les cinq prières - obligatoires -, a épousé une femme musulmane, et il s'est avéré que l'un des témoins
( Numéro de la partie: 21, Numéro de la page: 45)
qui avaient assisté à la conclusion du mariage ne prie pas, voire il pourrait avoir commis l'un des péchés majeurs (comme la consommation de l'alcool). Conclure le mariage dans un tel cas est-il considéré comme valide du point de vue de la Charia ? Sachant qu'un grand nombre d'hommes musulmans assidus dans la prière avait assisté, et qu'ils ont eux-mêmes accompli les formalités relatives au mariage. Quel est l'avis religieux sur le mariage contracté ainsi, et est-il nécessaire de rédiger un nouveau contrat ?
R : Si au moment précis (pendant le déroulement de la cérémonie) où le wali disait : Je vous marie, et où le marié disait : J'accepte, n'assistaient que deux témoins, dont l'un n'observe pas la prière, cependant le contrat doit être refait, car ce dernier ne remplit pas les conditions de piété requises (qui est intégrité...), car la validité du contrat de mariage est conditionnée par la présence de deux témoins justes. Si pendant la conclusion du mariage, ou le wali dit : Je vous donne ma fille en mariage, et le mari répond : J'accepte, et cela en présence des deux témoins seuls, l'un juste et l'autre pervers célèbre en sa perversité ou un mécréant (parce qu'il n'observe pas la prière...), dans tel cas le contrat doit être forcément renouvelé.
CHEIKH IBN BAZ
IFTACOM