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 La règle générale au fait d’ordonner ou d’interdire

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MessageSujet: La règle générale au fait d’ordonner ou d’interdire    La règle générale au fait d’ordonner ou d’interdire  EmptyDim 19 Juin - 2:12

La règle générale au fait d’ordonner ou d’interdire



SHeikh Ibn Taymiyyah (rahimahullâh)

samedi 18 juin 2011, par Ismail

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm



SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah a expliqué une règle essentielle dans le fait de commander le bien et d’interdire le mal, avec ce qui doit être pris en compte dans les différentes situations qui se présentent avant un jugement.
Il dit (rahimahullâh) que d’un point de vue général, on doit de manière absolue commander le bien et interdire le mal, et pour ce qui est d’un individu ou groupe spécifique, on doit ordonner le bien qu’il pratique et interdire le mal qu’il commet, louer ce qu’il fait de bien et blâmer ce qu’il commet de blâmable si ce commandement du bien n’implique pas la perte d’un bien plus grand ou l’apparition d’un mal plus grand, et que l’interdiction du mal n’implique pas l’apparition d’un mal plus grand ou la perte d’un bien prépondérant. Si la situation est équivoque (ambiguë), le croyant doit vérifier (examiner) jusqu’à ce que la vérité lui apparaisse clairement et n’agir qu’avec science et (bonne) intention. Et s’il délaisse cela, il sera désobéissant, car le délaissement du commandement du bien est une désobéissance et la pratique de ce qui a été interdit est une désobéissance. Et c’est là un vaste sujet - et il n’y a de force et de puissance qu’en Allâh !
A ce sujet, le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a laissé ‘Abdullâh Ibn Oubay et ses semblables parmi les imâms de l’hypocrisie et de la perversité en raison de leurs soutiens, et du fait que s’il avait mis fin à leur mal en les punissant, cela aurait impliqué la disparition d’un bien plus grand par la colère de son clan et leurs soutiens, et la fuite des gens s’ils avaient entendu que Muhammad tuait ses compagnons. Tout cela est inclus dans la règle générale (ou absolue) lorsque les bienfaits et méfaits bonnes et mauvaises actions s’opposent et se pressent, il faut donc adopter ce qui est prédominant. Ainsi, si on trouve à la fois des bienfaits et méfaits et qu’ils s’opposent, le commandement du bien et l’interdiction du mal – même s’ils impliquent la réalisation d’un bienfait et le repoussement d’un méfait – il faut tout de même en étudier les conséquences. Si les bienfaits perdus ou les méfaits provoqués sont plus nombreux, cela n’est pas demandé, et plus encore cela est illicite si les méfaits sont plus nombreux que les bienfaits. Mais c’est sur la balance de la Législation qu’il faut peser les degrés des bienfaits et méfaits. Lorsqu’un individu peut suivre les textes, il ne doit pas s’en écarter, sinon il doit faire un effort d’interprétation pour connaître les cas similaires et semblables, et les textes en sont rarement dépourvus, si du moins il connaît les textes et les règles qu’ils impliquent. Car Allâh n’impose à une âme une chose qu’elle ne pourrait supporter, et c’est pourquoi Il dit : « Craignez Allâh, donc autant que vous pouvez » [1] [2]
Les gens sont à ce sujet de trois sortes : des gens qui ne s’occupent que de leurs passions, n’acceptent que ce qu’ils donnent et ne se courroucent que pour ce qu’ils interdisent. Si on accorde à l’un d’eux ce qu’il désire dans le licite et l’illicite, sa colère disparaît, survient son agrément, et ce sur quoi il était devient un mal qu’il interdit et pour lequel il châtie, il blâme celui qui le pratique et se courrouce contre lui. Il agrée cette chose, la pratique, y participe, y aide, et prend pour ennemi celui qui l’interdit et le lui reproche. C’est ce qui prédomine chez les fils d’Âdam : l’homme voit et entend des choses que seul Allâh peut cerner, et la cause en est que l’homme est très injuste et ignorant, ainsi il n’est pas équitable, et plus encore, peut être injuste dans les deux cas. Il voit des gens réprouver le gouverneur qu’il oppresse donc et châtie pour son peuple, ainsi ces opposants se contentent d’un poste ou d’argent, et ils deviennent des soutiens, il améliore leur situation afin de faire taire leur contestation. De même, on les voit réprimander celui qui consomme de l’alcool, fornique et écoute de la musique, jusqu’à ce qu’ils fassent entrer l’un d’eux en cela ou en accepte une partie, ils peuvent tomber dans une situation plus infâme que celle dans laquelle ils étaient, ou revenir à un état moindre ou similaire. D’autres des gens qui mènent un soulèvement religieux authentique, en étant sincères envers Allâh dans ce qu’ils font, avec droiture jusqu’à patienter sur les torts qu’on leur cause. Ce sont eux qui ont cru et pratiqué de bonnes œuvres et font partie de la meilleure Communauté qu’on ait suscité pour les gens : ils ordonnent le bien, interdisent le mal et croient en Allâh.
Ces trois groupes représentent, comme il a été dit les trois âmes : celle qui ordonne, celle qui est sereine, et celle qui blâme. Les premiers sont les adeptes de l’âme qui ordonne le mal. Les deuxièmes sont les adeptes de l’âme sereine à propos de laquelle il a été dit :
« Ô toi âme sereine ! Retourne vers ton Seigneur, satisfaite et avec Son agrément. Entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans mon Paradis. » [3]


Les derniers sont les adeptes de l’âme qui blâme, celle qui pratique le péché puis blâme pour cela, parfois ainsi et parfois comme cela, mélangeant œuvres pieuses et d’autres mauvaises actions. On espère pour eux qu’on leur pardonnera s’ils reconnaissent leurs péchés – dit Ibn Taymiyyah. [4] [5]
Si la mécréance, la perversité et la désobéissance sont des causes du mal et de l’animosité, un individu ou un groupe peut commettre un péché et que d’autres délaissent le commandement du bien et l’interdiction du mal, et cela leur sera compté parmi leurs péchés, et d’autres encore peuvent leur adresser des reproches d’une manière interdite, et cela sera aussi compté parmi leurs péchés. Ainsi surviennent la division, la divergence et le mal, et cela compte parmi les plus grands troubles et maux, dans le passé comme à notre époque. L’homme est très injuste et ignorant, et l’injustice et l’ignorance sont de plusieurs types. Ainsi, l’injustice et l’ignorance d’un premier seront de deux types différents. Celui qui médite sur les troubles qui surviennent constatera que ce sont là les causes, et que c’est également le fondement des troubles qui se sont produits entre les émirs de cette Communauté, ses savants et ceux qui y sont compris comme rois et enseignants et ceux qui les suivent parmi les gens de la masse. [6] [7]


Notes


[1] Coran, 64/16
[2] Al-Istiqâmah de Ibn Taymiyyah, p.456-458
[3] Coran, 89/27-30
[4] Coran, 64/16
[5] Al-Istiqâmah de Ibn Taymiyyah, p.475-477
[6] Coran, 64/16
[7] Al-Istiqâmah de Ibn Taymiyyah, p.471

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