Nous avons posé la question à Ach-Chaykh ’Abdoullah Al-’Oubaylane . En voici la retranscritpion :

Nous avons posé la question à Ach-Chaykh ’Abdoullah Al-’Oubaylane . En voici la retranscritpion :



Question :

« Une autre sœur de France demande en disant : un homme a épousé deux femmes, mais il n’est pas juste avec les deux. Une des deux femmes demandent : m’est-il permis de lui demander le divorce, en sachant qu’il n’est pas juste entre nous, et que ma santé se dégrade ? J’ajoute à ceci le fait que je suis contrainte de mentir aux autorités car la polygamie est interdite. La sœur dit aussi que son but dans le fait de l’épouser était de percevoir les aides financières données par les autorités.
Ou bien je ferai partie de celle qui sont maudites si je lui demande le divorce ? Aussi, j’ai un enfant avec lui. »

Réponse de Ach-Chaykh ’Abdoullah Al-’Oubaylane :

« La sœur demande en disant que son mari a épousé une deuxième femme, mais il n’est pas juste, il ne fait pas preuve de justice. Elle est aussi contrainte de mentir si les autorités lui demandent : « A-t-il une autre femme ? », elle répond : « Non. ». Ainsi, elle demande : m’est-il permis de demander le divorce ou non ?

Nous disons : si la réalité est comme tu l’as décrite, et c’est qu’il n’est pas juste avec toi, que ce soit dans le tour dans le gîte qu’il n’observe pas, ou dans les dépenses, c’est à dire qu’il ne te donne pas ton droit dans les dépenses, ou d’autres choses dans lesquelles il est obligatoire à l’époux d’être juste s’il a plus d’une femme, alors, tu as le droit de demander le divorce. Tu es une épouse, pas une servante ou une esclave possédée. Tu as le droit de choisir.

Donc, il faut lui dire : « Soit tu es juste, soit tu divorces ! » et ceci est un sujet très clair sans aucun doute !

Et Allah, Glorieux et majestueux, a dit :


وَلَن تَسْتَطِيعُواْ أَن تَعْدِلُواْ بَيْنَ النِّسَاء وَلَوْ حَرَصْتُمْ فَلاَ تَمِيلُواْ كُلَّ الْمَيْلِ فَتَذَرُوهَا كَالْمُعَلَّقَةِ
-traduction relative et approchée-
« Vous ne pourrez jamais être équitable entre vos femmes, même si vous êtes en êtes soucieux. Ne vous penchez pas tout à fait vers l’une d’elles, au point de laisser l’autre comme en suspens (en situation de ni divorcée ni mariée). »
(Sourate 4 verset 129)



Ainsi, si la femme arrive à ce stade, c’est à dire, qu’elle soit comme celle dont le sort est en suspens, alors, il lui est permis de demander le divorce, et il n’y a pas de mal dans cela.

Et Allah est le plus savant. »



L'audio sera disponible dès que possible in cha Allah.



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