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 Le jugement porté sur le fait de la récompense acquise de réciter le Coran à un défunt

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MessageSujet: Le jugement porté sur le fait de la récompense acquise de réciter le Coran à un défunt   Le jugement porté sur le fait de la récompense acquise de réciter le Coran à un défunt EmptyMer 7 Avr - 23:58

Le jugement porté sur le fait de la récompense acquise de réciter le Coran à un défunt
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Sujet de Fatwa : Le jugement porté sur le fait de la récompense acquise de réciter le Coran à un défunt
Numéro de Fatwa : 12
Date : Mardi 8 Rajab 1422 Hâ' Le 25 Septembre 2001 Mîm
Source de Fatwa : Fatawa l'éminent imam le Cheikh de la mosquée d'Al-Azhar Mahmud Chaltut
Référence de Fatwa : [Al-Fatâwa, page:202]
Questions :
Beaucoup de gens récitent le Coran, puis font don de la récompense acquise de cette récitation à un défunt. Est-ce que celui-ci en profitera?
Réponse :
Des versets et des hadiths:

Le fait d'offrir la récompense de diverses pratiques cultuelles aux morts a, en effet, suscité la controverse parmi les ulémas; car, il existe dans le Saint Coran des versets qui montrent qu'Allah octroie la récompense comme Il assigne le châtiment et change les mauvaises actions en bonnes. Alors qu'il y a des hadiths authentiques qui citent expressément que les deux parents tireront profit de la charité, du jeûne, du pèlerinage faits par leur enfant en leur faveur.

Parmi ces versets, citons: "Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu'elle aura fait, punie du mal qu'elle aura fait". [Al-Baqara: 286] ? "A réussi, certes, celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt". [Ach-Chams: 9-10] ; "sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne œuvre; ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes...". [Al-Furqân: 70] ? "Vois-tu celui qui s'est détourné, donné peu et a (finalement) cessé de donner? Détient-il la science de l'Inconnaissable en sorte qu'il voit? Ne lui a-t-on pas annoncé ce qu'il y avait dans les feuilles de Moïse et celles d'Abraham qui a tenu parfaitement (sa promesse de transmettre) qu'aucune (âme) ne portera le fardeau (le péché) d'autrui, et qu'en vérité, l'homme n'obtient que (le fruit) de ses efforts; et que son effort, en vérité, lui sera présenté (le jour du Jugement). Ensuite il en sera récompensé pleinement". [An-Najm: 33-41]

De tels versets montrent explicitement que l'homme ne profitera que du fruit de ses efforts et de ses œuvres, tout en ayant une bonne intention et suffisamment de sincérité à Allah.

Quant aux hadiths traitant de ce sujet, la plupart desquels tournent autour de la réponse à une seule question: Est-ce que mes père et mère profiteront de la récompense acquise par mon jeûne, ma charité ou mon accomplissement du Hajj (grand pèlerinage) faits en leur faveur. La réponse était toujours: "Oui, ils en tireront profit".

La controverse des ulémas:

Face à ces versets et à ces hadiths, les opinions des ulémas se sont divergées.

Un groupe parmi eux juge qu'on ne doit tenir compte que des versets et que les hadiths ne peuvent en aucun cas réfuter le contenu des versets. Ils ont donc déduit que l'homme ne profite pas de l'œuvre faite par un autre, quoi que ce soit cette œuvre et qui que ce soit cet autre.

Alors qu'un autre groupe estime que les hadiths montrent explicitement que les deux parents tirent profit de la récompense d'une charité, d'un jeûne ou d'un Hajj faits par leur enfant en leur faveur. Ils vont jusqu'à dire qu'il n'y a pas de différence entre l'enfant et quelqu'un d'autre.

Ils ont donc décidé qu'un défunt profite de la récompense d'une œuvre faite par un vivant, qui lui est dédiée, même si ce vivant ne fasse pas partie de sa progéniture. Ils ont ainsi considéré que la récompense était la possession de l'auteur de l'œuvre, qui est libre d'en faire don ou de l'offrir à son coreligionnaire.

Ceux-ci ont, en outre, interprété les versets d'une manière qui avait affaibli leur position face aux détracteurs; en plus de l'analogie qu'ils avaient faite entre n'importe quelle personne -qui ne figure ni dans le Coran ni dans la Sunna- et entre l'enfant du défunt -qui figure dans le Coran et dans la Sunna-; en négligeant la différence existant entre ces deux parties.

Pour ce qui est de l'invocation, elle est, en fait, une pratique cultuelle indépendante dont la récompense est exclusivement octroyée à celui qui la fait. Celui qu'on invoque Allah en sa faveur, peut profiter seulement de l'exaucement de l'invocation. Or, cet exaucement ne signifie pas que celui qui invoque Allah a dédié la récompense octroyée sur son invocation au défunt. Il s'agit plutôt du commandement d'Allah entre les vivants et les morts.

Quant au fait de dire que l'auteur de l'œuvre pie possède la récompense, il est clair que cette possession ne ressemble pas à celle des biens de ce monde dont le possesseur peut transférer ou léguer. C'est donc un avis corrompu. De là, on déduit que le fait de juger d'une manière absolue qu'il est permis de faire don de la récompense de toute œuvre, n'est pas irréfutable et ne peut pas être prouvé.

L'enfant de l'homme fait partie du "fruit" de ses efforts:

Selon moi, le sens des versets coraniques est sans équivoque. Ils émanent, en effet, de la législation générale d'Allah qui vise tout le monde sans aucune distinction et que les hadiths authentiques que nous avons mentionné traitent des œuvres accomplies par les enfants en faveur de leurs parents. Conformément à un hadith, il est bien assuré que l'enfant de l'homme est aussi le "fruit" de ses efforts et donc l'œuvre de celui-là est considérée aussi comme son propre œuvre Hadith rapporté d'après `A'icha: "La plus bonne nourriture que vous pouvez jamais manger est celle acquise de votre gain, et vos enfants font aussi partie de votre gain". Transmis par 'Abû Dâwwûd dans Les Ventes (3528), par An-Nasâ'î dans Les Ventes (7/240-241), par Ibn Mâja dans Les Commerces (2137) et par 'Ahmad dans plusieurs endroits.. ? C'est pourquoi d'après les versets, les père et mère tirent profit de l'œuvre de leur enfant et il n'y a pas de problème à leur dédier la récompense de cette œuvre.

Pour ce qui est de ces coutumes qui sont en vogue, comme les gens étrangers au défunt qui récitent le Coran, puis en dédient la récompense aux morts, ou le fait de louer des gens pour réciter le Coran ou accomplir le Hajj à la place du défunt, tout en laissant tomber les prières et les jours de jeûne qu'a manqué le défunt, etc.; tout cela ne se base pas sur une preuve légitime saine.

De plus, ceci dépend du concept du remplacement dans la pratique des œuvres cultuelles qui n'a pas été imposé que pour réformer les âmes et changer les mauvaises actions en d'autres bonnes. Ceci ne peut se faire que grâce à un effort personnel.

De plus, tout le monde déclare que ces coutumes ont eu lieu après l'époque des prédécesseurs. On n'a jamais entendu que l'un de ces derniers avait fait une œuvre et avait dédié sa récompense à quelqu'un d'autre que ses deux parents, tout en ayant la ferme volonté de faire le bien et l'amour pour leurs coreligionnaires vivants et morts.

Il vaut mieux au musulman, dans sa pratique des œuvres cultuelles, dans les récompenses et l'effacement des mauvaises actions, de suivre ce qui est communément admis; tant que c'est par les bonnes actions seulement qu'on efface les mauvaises œuvres; et que grâce à sa piété, ses péchés seront absous. L'homme ne peut pas donc transférer sa récompense à quelqu'un d'autre, ni effacer les mauvaises actions d'autrui.








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