MinhajSahih
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

MinhajSahih

islam avec la compréhension des pieux prédecesseurs
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 es Ahbachs égarés et le repentir d'Ibn Taymiyya...

Aller en bas 
AuteurMessage
administrateur
Admin
administrateur


Messages : 7858
Date d'inscription : 07/02/2009

es Ahbachs égarés et le repentir d'Ibn Taymiyya... Empty
MessageSujet: es Ahbachs égarés et le repentir d'Ibn Taymiyya...   es Ahbachs égarés et le repentir d'Ibn Taymiyya... EmptyJeu 10 Sep - 10:57

La Tawba d'Ibn Taymiyya

Les Ahbachs égarés et le repentir d'Ibn Taymiyya...


Voir l’introduction à el jâmi’ li sîrat Sheïkh el Islâm ibn Taïmiya Khilâl sab’a qurûn (p. 39-47) des deux chercheurs Mohammed ‘Azîz Shams et ‘Alî ibn Mohammed ibn ‘Imrân.



Ibn Taïmiya aurait-il abandonné la tendance traditionaliste pour « revenir » à la tendance ash’arite ? C’est ce que nous allons vérifier à la lumière de l’analyse.



Voici tout d’abord la liste des savants qui la rapportent, sans omettre ceux qui auraient dû, en principe, l’évoquer :



1- Nous avons pour commencer son propre élève ibn ‘Abd el Hâdî (m. 744 h.)[1] qui s’inspire d’e-Dhahabî.

2- E-Dhahabî (m. 744 h.), qui est également son élève, dont voici mot-à-mot sa version des faits : « … il s’est ensuite passé de longs événements. Au Shâm, par un décret sultanesque, il fut jeté en prison. Sa lecture, faite dans la grande mosquée, installa l’amertume dans les cœurs des fidèles. Après un an et demi (soit en 707 h.), il fut libéré. Il fit alors certaines confessions par écrit sous la dictée de ses juges. il les écrivit sous la menace de représailles physiques, et reçut même des menaces de mort. Il se rendit ensuite en Égypte où il donnait des cours au milieu d’une grande assemblée. »[2]

3- Ibn el Mu’allim (m. 725 h.)[3] et e-Nuwaïrî (m. 733 h.).[4] Tous deux précisent que cette séance fut tenue après que l’émir Hassâm e-Dîn muhanna prit congé (en rabî’ el âkhir 707 h.), et que le Sheïkh fut libéré le vendredi 23 rabî’ el Awwal 707 h. E-Nuwaïrî transmet ensuite le compte-rendu de cette réunion dans laquelle le Sheïkh déclara qu’il était ash’arî. Il posa solennellement le livre d’el Ash’arî sur la tête et fit la confession qu’il renonçait à ses croyances sur le Trône, le Coran, le nuzûl (descente) d’Allah au premier ciel, et l’istiwâ, comme il renonçait à sa tendance (sous-entendu celle des traditionalistes). Ce compte-rendu fut rédigé le 25 rabî’ el Awwal 707 h. Une autre séance fut tenue le 16 rabî’ el âkhir de la même année. Soit trois semaines plus tard. Le procès-verbal rendait les mêmes conclusions que la séance précédente, à la différence où ses aveux furent consignés devant témoins.

4- Quant à l’historiographe el Barzâlî (m. 739 h.), son compagnon inséparable, il ne fait aucune allusion à cet événement.[5]

5- E-Dawâdârî (m. après 736 h.) ajoute qu’il y eut une autre séance le 12 rabî’ el Awwal 707 h, après le départ de l’émir Hisâm e-Dîn. Les parties présentes s’entendirent à changer certains termes du crédo (s’agit-il de la ‘aqîda el wâsitiya ? ndt.). les parties présentes se séparèrent ensuite en bons termes.[6]

6- Ibn Kathîr (m. 774 h.) son élève, ne fait pas mention d’un éventuel mea culpa dans sa fameuse encyclopédie el bidâya wa e-nihaya.

7- Ibn Rajab (m. 795 h.) reprend les paroles d’ibn ‘Abd el Hâdî dans el ‘uqûd e-duriya, en disant : « E-Dhahabî et el Barzâlî et d’autres ont évoqué que le Sheïkh écrivit de sa main pour ses juges des paroles dont le sens était vague et certains termes pour le moins contestables, sous la peur et la menace de mort. »[7]

8- El Maqrîzî (m. 845 h.) n’évoque rien ni sur le livre ni sur le repentir du Sheïkh.

9- Le grand spécialiste en hadîth ibn Hajar el ‘Asqalânî (m. 852 h.) reprend les paroles d’e-Nuwaïrî et les impute ensuite à Barzâlî dans son tarîkh.[8]

10- Ibn Taghrî Bardî (m. 874 h.) reprend les paroles d’ibn Hajar.[9] Le contexte laisse à penser qu’il emprunte son discours au livre de Kamâl e-Dîn ibn Zamalkânî, un fameux ennemi du Sheïkh, auteur d’une biographie de ce dernier qu’il retranscrit également dans e-nujûm e-zâhira.[10]



Nous pouvons ici dégager trois grandes conclusions :

Primo : certains historiens n’évoquent pas ce fameux livre ni le repentir du Sheïkh.

Secundo : certains y font allusion, sans donner les détails du contenu du livre. Ils précisent que ce livre fut écrit sous la contrainte et la menace de mort.

Tertio : certains en parlent en détail et retranscrivent le contenu du livre en détail, sans toutefois faire état des menaces qui pesaient sur son auteur.



Ainsi, il est possible de dire qu’ibn el Mu’allim et e-Nuwaïrî sont les seuls contemporains du Sheïkh à avoir recensé ce fameux repentir, et le contexte dans lequel il le coucha par écrit. Ils furent suivis en cela par certains savants des générations suivantes.



Par rapport à cela, trois réactions sont possibles :

A – Démentir toute cette histoire en bloc.

B – Reconnaitre l’origine de cette affaire sans donner foi toutefois à ce fameux repentir par écrit, qui va à l’encontre du discours du Sheïkh avant, mais aussi après cette période.

C – Donner foi dans tous ces détails à l’histoire que seuls ibn el Mu’allim et e-Nuwaïrî rapportent.



La réaction A est rejetée d’avance, et la C va à l’encontre de l’autre version des faits qui était bien plus répandue et bien plus notoire à l’époque. Il ne reste que la réaction B en regard de l’analyse. Soit, le Sheïkh aurait écrit certaines expressions dont le sens était ambigu sous la pression qu’exerçaient sur lui ses juges ; il n’a ni renié son crédo ni adhéré à un faux crédo ni couché son repentir par écrit, comme nous allons le démontrer dans les prochaines lignes.



1 – Ce fameux livre s’oppose à la croyance du Sheïkh dont il fut le porte-parole et qu’il défendit avec ardeur tout le long de sa vie ; avant, mais aussi après cet événement.



2 – Aucune de ses lettres ni de ses œuvres ne fait mention de cette confession ; il ne fait allusion à cet écrit ni de loin ni de près. Il aurait pu par la suite, ne serait-ce qu’à la période où il eut ses ennemis sous la main, après l’éviction d’el Jâshinkîr et le retour d’e-Nâsir sur le trône, de réclamer ce livre ou, tout de moins, de le démentir.



3 – Notre Sheïkh a reçu maintes pressions sur des nombreuses questions, bien avant cette date, et même au-delà. Il connut les pires épreuves de la prison et du bannissement. Aucun écrit historique n’indique qu’il serait revenu dessus. Dans le pire des cas, il s’abstenait d’une fatwa pendant un certain temps, mais, bien vite, sa conscience reprenait le dessus sur lui, et lui sommait de ne pas garder la science cachée, comme ce fut le cas pour la question du talâq (la prononciation du divorce).[11] Comment aurait-il pu alors étaler par écrit une croyance contraire à celle des traditionnistes et s’aligner avec celles des innovateurs ?



Le Sheïkh nous offre ses impressions sur ses ennemis, à travers une jolie parabole, lorsqu’on lui lança : « Maître ! Les gens te font beaucoup de mal ?

- Ils sont à mes yeux, comme des mouches » répondit-il en soufflant sur sa main qu’il avait portée à sa bouche.[12]



E-Dhahabî décrit le caractère inébranlable du Sheïkh en disant : « … Les savants d’Égypte et du Shâm se sont opposés à lui au maximum… alors que lui était stable, il n’a ni chercher à les amadouer ni à être conciliant envers eux. Il brandissait plutôt la vérité aussi amère pouvait-elle être ; il était motivé en cela par son ijtihâd (que l’on pourrait traduire ici par sa connaissance étendue ndt.), sa perspicacité, et sa vaste culture dans le domaine de la sunna et des paroles des savants. »



4 – Certains de ses juges lui ont proposé d’attribuer sa croyance, qui souleva tant de polémiques, à Ahmed ibn Hanbal, qui est une référence incontestable, afin que ses adversaires le laissent en paix. Notre Sheïkh, inébranlable, ne voulait pas se soumettre à leur exigence et fustigea qu’il véhiculait simplement la tendance des anciens qui n’était pas propre à l’Imam Ahmed.[13]



5 – Dans le pire des cas, le Sheïkh leur a présenté un écrit dont le contenu était certes vague, mais qui n’allait pas à l’encontre de la vérité. Plusieurs exemples démontrent qu’il usait de ce genre de procédé en vue de dérouter et d’irriter ses adversaires.[14] Ces derniers n’ont rien pu obtenir de lui en dehors de ces paroles obscures, qui n’étaient pas suffisamment révélatrices pour le discréditer aux yeux du public. En désespoir de cause, ils falsifièrent un document auquel ils apposèrent sa signature soigneusement imitée.



Le recours aux mensonges et à la calomnie était l’une des armes favorites de ses ennemis, comme en témoignent de nombreux passages d’el ‘uqûd e-duriya.[15]



Au sujet de la première machination que ses adversaires tramèrent contre lui, son ami historien el Barzâlî explique : « Ils changèrent ses paroles, et mentirent grossièrement sur lui. »

Concernant la deuxième histoire, il commente : « Les paroles de ses détracteurs présents lors de cette séance divergèrent. Ils changèrent ses paroles. Ibn el Wakîl et ses complices ont convenu en vue de le dénigrer, d’annoncer qu’il avait renié sa croyance, fa Allah el musta’ân ! »

Concernant le troisième passage, le Sheïkh lui-même remarque : « On me prévint qu’à cette époque, on falsifia en mon nom une lettre qui fut remise à l’émir rukn e-Dîn el Jâshinkân. Elle contenait une mauvaise croyance, mais je ne sais pas si c’est vrai. Une chose est sûre, c’est que son contenu est du mensonge. »

Il explique à l’occasion du quatrième passage : « Je sais très bien que des gens mentent sur moi, comme cela fut le cas plus d’une fois dans le passé. »

Ibn ‘Abd el Hâdî explique à l’occasion du dernier passage : « D’énormes calomnies furent forgées contre le Sheïkh (il fait allusion au pèlerinage des saints). On changea ses paroles et on lui imputa ce qu’il n’avait pas dit. »



Par ailleurs, il est établi que ses détracteurs forgèrent des mensonges contre lui dans de nombreuses autres affaires. Il n’est donc pas étonnant qu’ils en aient fait autant cette fois-ci.[16]



6 – Un élément éloquent démontre que cette affaire relève de la légende. Il aurait, en effet, mis par écrit son mea culpa en 707, alors comment se fait-il qu’un an après, soit en 708, ses juges lui réclamèrent d’assumer sa croyance par écrit sur la même question pour laquelle trois ans plus tôt, ils le condamnèrent à la prison.



En 708, les doyens de Tadmûr (la Palmyre) vinrent le visiter pour lui implorer : « Maitre ! Nous sommes chargés de te transmettre un message et on nous a fait jurer que cet entretien ne devait pas sortir d’ici. Ils veulent que tu fasses des concessions sur la question du ‘Arsh (Trône d’Allah) et du Coran. Ils nous demandent ensuite de te le faire consigner par écrit, afin que nous le présentions au Sultan et que nous lui disions : voici sur quel accord nous nous sommes arrêtés avec ibn Taïmiya. Il déclare qu’il revient dessus et nous nous engageons à déchirer nous même le papier. »



Ils ne s’attendaient certainement pas à la réponse qu’ils allaient entendre : « Vous m’invitez à écrire de ma main qu’il n’y a aucune divinité au-dessus du Trône ni aucune parole d’Allah sur terre et dans les exemplaires du Coran ? Il jeta brutalement son turban au sol, se leva, et tourna la tête en direction du ciel, avant d’implorer : « Ô Allah ! Je te prends en témoin qu’ils veulent que je Te renie, et que je renie Ton Livre et Tes messagers ; mais cela, je ne le ferais jamais… » Puis, il invoqua contre eux.



Ces conciliateurs lui firent notamment savoir : « S’ils font tout cela, c’est pour que tu t’alignes à leur tendance. Ils projettent soit de te tuer, soit de t’expulser soit de d’enfermer en prison. » Il répondit sur le ton le plus décontracté du monde : « Si je me fais assassiné, ce sera pour moi le moyen de gagner le martyre, s’ils m’expulsent, ce sera pour moi une hijra (émigration)… » C’est alors qu’en désespoir de cause, ils s’en allèrent bredouilles.[17] Si la fameuse tawba avait effectivement été mise par écrit, ils ne se seraient pas pris la peine de lui en réclamer une autre. Nous pouvons en conclure que la première tawba n’était qu’un tissu de mensonges…



Remarque du traducteur :



Il est intéressant ici de citer un extrait de l’introduction à la profession de foi d’ibn Taïmiya la Wâsitiyya d’Henri Laoust, qui ne peut être soupçonné de prendre le parti du Sheïkh. Ce dernier souligne en effet : « Condamnée à l’emprisonnement le 23 ramadhân 705/8 avril 1306, Ibn Taymiya, nous l’avons dit, ne fut libéré que le 26 rabî’ I 707/25 septembre 1307.[18] L’obstination qu’il apporta à ne vouloir accepter aucune concession sur le texte de la Wâsitiyya explique en grande partie la longueur de cet emprisonnement. Plusieurs tentatives eurent cependant lieu pour obtenir sa libération. L’initiative paraît en avoir été prise par l’émir Salâr qui avait eu l’occasion de rencontrer Ibn Taymiya lors des affaires mongoles et qui – on peut le supposer tout au moins – avait pu se rendre compte de l’impopularité, en Syrie, de cette arrestation.



La première tentative eut lieu le 4 avril 1307 dans la nuit précédant la fête de la rupture du jeûne (30 ramadhân 706 au 1 shawwâl 706). Elle échoua.[19] Une seconde tentative eut lieu peu de temps après le 27 dhu el hijja 706/29 juin 1307. L’émir Salâr ménagea une rencontre entre le cadi Ibn Makhlûf et les deux frères d’ibn Taïmiya Zayn al-Dîn et Sharaf al-Dîn. On discuta de théologie mais on ne put se mettre d’accord sur le redoutable problème des attributs divins. On se sépara sans résultat.[20] Une troisième démarche fut tentée le 14 safar 707/15 août 1307, à la citadelle, où Ibn Taymiya rencontra le cadi chafiite Badr al-Dîn b. Jamâ’a. Une fois de plus la rencontre n’aboutit à rien.[21] C’est en partie grâce à l’émir Muhannâ b. ‘Îsâ (m. 736), le chef des Âl al-fadhl, surnommé le Roi des bédouins, qu’Ibn Taymiya allait obtenir sa libération. Dans la notice qu’il consacra à Muhannâ, Ibn Kathîr nous dit qu’Ibn Taymiya jouissait d’une grande autorité auprès de cet émir qui était lui-même nous dit-on, un homme fort pieux.[22]



Le vendredi 23 rabî’ 707/22 septembre 1307 l’émir Muhannâ, nous dit-on, se rendit à la prison et obtint d’Ibn Taymiya qu’il l’accompagnât chez Salâr où plusieurs docteurs de la Loi l’attendaient. De longues discussions de nouveau s’engagèrent sur les problèmes soulevés par la Wâsitiyya. Ibn Taymiya resta chez Salâr et la discussion reprit le dimanche sur l’ordre du Sultan. Les jurisconsultes furent plus nombreux mais les quatre grands-cadis s’excusèrent de ne pouvoir venir. « L’émir Salâr, nous rapporte ibn Kathîr, accepta leurs excuses et ne les obligea pas à comparaître bien que le sultan eût donné l’ordre de les convoquer et de faire en sorte que cette réunion eût une issue heureuse ».[23] Ibn Taymiya fut effectivement libéré, mais il dut rester au Caire et ne put retourner en Syrie où l’émir bédouin avait demandé l’autorisation de le ramener avec lui.[24] Il y a précisément tout lieu de penser d’autre part que c’est pour l’émir Muhannâ b. ‘Îsâ, dont la mouvance avait Palmyre (Talmur) pour centre principal, qu’Ibn Taymiya composa la Tadmuriyya, la Profession de foi de Palmyre, à une date qu’il est difficile de fixer, certainement après sa libération en septembre 1307 soit sur la fin de son séjour au Caire, soit après son retour en Syrie en 712/1313.



Écrite dans une langue châtiée, méthodiquement composée, s’adressant à un public moins populaire, la Tadmuriyya reprenait les idées de la Hamawiyya et de la Wâsitiyya sur le problème des attributs et la conception générale de la religion. Elle s’efforçait, comme les deux précédentes professions de foi et souvent dans les mêmes termes, de dégager les règles d’une exégèse scripturaire destinée à permettre aux différentes sectes qui divisaient la communauté de trouver, dans leur fidélité au Coran et à la Sunna, leurs options de foi fondamentales. »[25]



Cette version des faits présentée par un non-musulman colle malheureusement plus à la réalité que celle étalée par les coreligionnaires qui étaient pour la plupart rappelons-le détracteurs du Sheïkh el Islam. Riche d’enseignements, elle nous intéresse à plus d’un titre. Peut-être aurons-nous l’occasion d’y revenir dans un prochain article.



Gloire à Toi Ô Allah ! Et à Toi les louanges ! J’atteste qu’il n’y a d’autre dieu (digne d’être adoré) en dehors de Toi ! J’implore Ton pardon et me repens à Toi !



Par : Karim Zentici

[1] Voir el ‘uqûd e-duriya p. 197

[2] Voir el ‘uqûd e-duriya p. 197

[3] Dans najm el muhtada wa rajm el mu’tada ; voir le manuscrit parisien n° 638.

[4] Dans nihâyat el arib ; voir : el jâmi’ (p. 181-182) qui est le livre dont nous traduisons ici un passage de l’introduction.

[5] Voir : el jâmi’ (p. 213-215).

[6] Dans kunz e-durar ; voir : el jâmi’ (p. 239).

[7] Dans haïr tabaqât el Hanâbila ; voir : el jâmi’ (p. 446-447). Il est à noter ici, comme nous l’avons déjà vu qu’el Barzâlî ne fait aucune mention dans son encyclopédie d’Histoire ni de ce fameux livre ni du repentir du Sheïkh. Il est possible qu’il l’ait mentionné dans un passage de son livre que nous n’avons pas entre les mains ou encore dans un autre ouvrage comme mu’jam e-shuyûkh.

[8] Dans e-durar el kâmina ; voir : el jâmi’ (p. (536-537).

[9] Dans el minhal e-sâfî ; voir : el jâmi’ (p. (567).

[10] Voir : el jâmi’ (p. (580).

[11] Voir : el ‘uqûd e-duriya p. 325

[12] Idem. p. 268

[13] El ‘uqûd e-duriya p. 218-219, 242

[14] Idem. p. 212, 215, 240-241

[15] Voir notamment : p. 200, 204, 207, 209, 328

[16] Pour plus de détail, voir : e-tis’îniya (1/111) et el ikhnâi-a (p. 104-105) tous deux d’ibn Taïmiya, ainsi que Mawqif ibn Taïmiya min el ashâ’ira qui est une thèse ès doctorat du D. ‘Abd e-Rahmân el Mahmûd (1/179-180 en bas de page).

[17] Ibn Taïmiya est l’auteur de ces paroles : « Que peuvent faire mes ennemis contre moi, mon jardin et mon paradis est dans mon cœur, il me suit là où je vais. La prison est pour moi une retraite spirituelle, mon assassinat est pour moi un martyre, l’expulsion est pour moi une pérégrination (siyâha). » [El ‘uqûd e-duriya p. 377] Son calme déconcertant irritait la colère de ses adversaires, qui, pourtant, se trouvaient à l’extérieur des murs de son cachot (N. du T.).

[18] Ibn el Mu’allim et e-Nuwaïrî parlent du vendredi 23 rabî’ el Awwal 707 h. soit une différence de 3 jours, mais la suite du texte donne plus de détail sur la chose (N. du T.).

[19] Voir : el bidâya wa e-nihâya d’ibn Kathîr (14/42). Henri Laoust ne dit pas qu’il fut prévu de libérer ibn Taïmiya de prison sous la condition qu’il revienne sur certains points de sa croyance. On réclama en vain six fois sa présence. En effet, il n’a pas répondu à la convocation de ses juges. Voir : el bidâya (14/44).

[20] Idem. (14/43). Henri Laoust ne dit pas que Sharaf al-Dîn fustigea le chef de file des ennemis de son frère sur des points comme el ‘arsh, le Kalam d’Allah, et le nuzûl d’Allah. Voir : el bidâya (14/48).

[21] Idem. (14/45).

[22] Sur l’émir Muhannâ, voir : el bidâya (14/172).

[23] Henri Laoust ne dit pas qu’ils inventèrent des excuses pour éviter d’affronter ibn Taïmiya, dont le savoir dépassait, sans exagération, tout leur savoir réuni. Voir : el bidâya (14/48).

[24] El bidâya (14/45).

[25] La Wâsitiyya d’Henri Laoust (p. 31).
Par La Bonne Reference - Publié dans :mise en garde
http://labonnereference.over-blog.fr/categorie-10022890.html
Revenir en haut Aller en bas
https://minhajsahih.forumactif.org
 
es Ahbachs égarés et le repentir d'Ibn Taymiyya...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MinhajSahih :: HABBACHE (APBIF)-
Sauter vers: