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 Les droits [et devoirs] du père à l’égard de son enfant

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MessageSujet: Les droits [et devoirs] du père à l’égard de son enfant   Les droits [et devoirs] du père à l’égard de son enfant EmptyLun 27 Juil - 3:15

Les droits [et devoirs] du père à l’égard de son enfant





BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm


Al-Faqîh [as-Samarqandî] Abû al-Layth (rahimahullâh) a dit [...] Abû Hurayra (radhiallâhu ’anhu) a dit que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Le père doit à l’égard de son enfant trois devoirs : Lui choisir un bon nom, lui enseigner le Livre [al-Qor’ân] dès qu’il atteint l’âge de raison, le marier dès qu’il atteint l’âge de la puberté. » [1]
Il est rapporté qu’un homme est venu à ’Oumar (radhiallâhu ’anhu) avec son fils et lui dit : C’est mon fils et il est ingrat avec moi. ’Oumar (radhiallâhu ’anhu) dit au fils : « Ne crains-tu pas Allâh avec cette ingratitude à l’égard de ton père ? Le père a un droit comme cela, et un droit comme cela. » L’enfant répondit : « Ô Prince des croyants ! L’enfant n’a t-il pas de droit sur son père ? » Il [’Oumar] répondit : « Oui. Il a sur son père le droit de choisir sa mère qui doit être digne d’éloges, cela veut dire, de ne pas se marier avec une femme infâme afin que l’enfant ne soit pas déconsidéré dû à cette femme. » Et il dit encore : « Lui choisir un bon prénom et lui enseigner le Livre [al-Qor’ân]. »
Et le fils de répondre : « Par Allâh ! Il n’a pas choisit [une bonne] mère, certes elle n’est qu’une esclave parmi les « Sind » [sindiyah] qu’il a acheté pour 400 dirhâms, il ne m’a pas donné un beau prénom, car il m’a appelé « Djou’alân » qui indique le « scarabée », et il ne m’a pas enseigné un seul verset du Livre d’Allâh. »

Alors ’Oumar (radhiallâhu ’anhu) se tourna vers le père et lui dit :
« Tu dis : Mon fils est ingrat à mon égard, alors que c’est toi qui a été ingrat avant qu’il le soit ! Repart. »

Al-Faqîh (rahimahullâh) a dit : J’ai entendu mon père raconter de Abû Hafs al-Iskandarânî, qui était parmi les savants de Samarqand, qu’un homme vint à lui et lui dit : « Mon fils m’a battu et il m’a fait mal. » Il dit : « Subhâna-LLâh ! L’enfant qui bat son père ? » L’homme de répondre : « Oui, il m’a battu et m’a fait mal. » Il [Abû Hafs] lui dit : « Est-ce que tu lui as enseigné la politesse [al-Adab] et la science ? » L’homme lui dit : « Non. » Il lui demanda encore :
« Et est-ce que tu lui as enseigné le Qor’ân ? » L’homme lui dit : « Non » Il [Abû Hafs] lui dit : « Que fait-il dans sa vie ? »
Il répondit : « L’agriculture » Il lui dit : « Mais sais-tu pourquoi est-ce qu’il t’a battu ? » Il lui répondit : « Non ». Et c’est là [que Abû Hafs] lui dit : « Il se peut alors qu’il soit sortit un matin cultiver ses champs, assis sur son âne, ses bœufs tenus entre ses mains et les chiens derrière lui, lui qui ne connaît pas le Qor’ân, et que tu te sois opposé à lui à ce moment, et qu’il t’es prit pour une vache, et c’est la raison pour laquelle il t’a battu, tu devrais certes remercier Allâh qu’il ne t’ait pas brisé la tête ! »


Selon Thâbit al-Banânî (rahimahullâh) a dit : Il est rapporté qu’un homme battait son père à un endroit sensible, on lui a dit : « Pourquoi le frappes-tu à cet endroit ? » Et le père répondit : « Eloignez-vous de lui, car moi-même je battais mon père à ce même endroit, ainsi j’ai eu l’épreuve d’être battu par mon fils au même endroit, c’est pour cela qu’il n’a pas de reproche. »

Certains sages [Hukamâ] ont dit : « Celui qui désobéit à ses pères et mères, ne sera pas content de ses enfants, celui qui ne demande pas conseil à autrui, arrivera difficilement à ses objectifs, et celui qui n’arrivera à rien, sa joie de vivre se dispersera. »

Il est rapporté de Ach-Cha’bî que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Qu’Allâh accorde la miséricorde à un père qui a aidé son fils à lui être obligeant. » [2] Cela veut dire : qui ne lui commande pas de faire des choses qui pourrait le pousser à lui désobéir.
Il est rapporté qu’un des vertueux [as-Salihîn] n’ordonnait pas de chose à son fils ; et lorsqu’il fut interrogé sur cela, il répondit : « Je crains pour mon fils, que si je lui ordonne de faire quelque chose, qu’il me désobéisse, et que pour cela il méritera le feu, or moi je ne brûle pas mon fils dans le feu. »
Et il est rapporté de Khalaf Ibn Ayoûb un récit identique.
Al-Fudhayl Ibn ’Iyâdh (rahimahullâhu ta’âla) a dit : « La parfaite bonté se situe dans :
la piété envers les parents
le maintien des liens de parenté
le fait d’honorer ses frères
le bon comportement avec sa famille, ses enfants et ses serviteurs
l’acquisition de sa religion
la bonne acquisition de son argent
le fait de dépenser [cet argent] avec bienfaisance
le fait de retenir sa langue
le fait de se tenir chez soi, ce qui veut dire, de marquer de l’intérêt pour son travail tout en évitant l’assise avec des gens qui manque de réserve [Ahl al-Fadhoûl]
Il est rapporté que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :
« Quatre choses font partie de ce qui constitue le bonheur d’une personne :
Une femme vertueuse
Un enfant obligeant
Un compagnon vertueux
Et d’acquérir ce qui constitue sa subsistance dans son pays. [3]
[...]
Il est rapporté d’après Abî Hurayra (radhiallâhu ’anhu) que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Lorsque l’adorateur [d’Allâh] meurt, son action s’interrompe excepté trois choses : une aumône courante, ou une science utile, ou un enfant vertueux qui implore le bien pour lui. » [4] [5]



Notes
[1] Rapporté par al-Asbahânî dans « al-Targhîb wal-Tarhîb » - Hadîth très faible. Voir du SHeikh al-Albânî « Dha’îf al-Djâmi’ -n°2734 »
[2] Hadîth faible - Voir du SHeikh al-Albânî « Dha’îf al-Djâmi’ - n°3118 » et « as-Silsila adh-Dha’îfa - n°1946 » Et la vérification de ce hadîth par al-Hâfidh al-’Irâqî dans « al-Ihyâ » qui le considère d’une chaîne de transmission faible
[3] Hadîth très faible - Voir du SHeikh al-Albânî « as-Silsila adh-Dha’îfa - n°759 »
[4] Authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh Abî Dâwoud - n°2504 »
[5] Kitâb « Tanbiyyah ul-Ghâfilîn » de L’Imâm as-Samarqandî, p.130-132
tire du site manjahulhaqq

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