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 Biographie de Salmân Al-Fârisi (رضي الله عنه)

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MessageSujet: Biographie de Salmân Al-Fârisi (رضي الله عنه)   Biographie de Salmân Al-Fârisi (رضي الله عنه) EmptyVen 24 Juil - 2:38

Biographie de Salmân Al-Fârisi (رضي الله عنه)




Sa naissance et ses débuts




Salmân Al-Fârisî (رضي الله عنه) naquit dans un village nommé Jiyân qui se trouva à Ispahan, ville située entre Téhéran et Chirâz à la République actuelle d'Iran.

Salmân (رضي الله عنه) raconta sa vie en ces termes :

"J'étais un jeune persan et j'habitais Ispahan dans un village dit (Jiyân) dont mon père fut le chef et le concitoyen le plus riche occupant le rang le plus distingué. Dès ma venue au monde,

il me vouait un amour extraordinaire. Cette affection paternelle s'était accrue considérablement de jour en jour, jusqu'à ce que mon père décida de m'enfermer à la maison par crainte pour moi, tel que l'on faisait exactement avec les jeunes filles.
Je faisais des progrès dans le mazdéisme au point de devenir seul responsable d'entretenir le feu que nous adorions et de ranimer sa flamme pour qu'elle demeurât ardente du jour comme de nuit.
Mon père possédait un grand domaine qui nous rapportait une récolte abondante et dont il prenait constamment soin et faisait la cueillette. Un jour, ayant été retenu par quelque affaire, il fut dans l'impossibilité de s'y rendre et s'adressa à moi en disant :


"Ô mon fils! Comme tu le vois, je suis tout à fait absorbé et je ne peux pas m'occuper aujourd'hui du domaine. Vas-y donc et prends-en soin à ma place". Je partis alors pour cette destination.
Sur ma route, je passai par l'un de ces édifices consacrés au culte des chrétiens et j'entendis leurs voix qui en émanaient pendant la célébration de la prière. Ceci retint mon attention tant que je ne savais rien sur la foi chrétienne ou sur les autres religions, comme j'étais pendant longtemps tenu éloigné du commerce des gens par mon père.


Ayant entendu leurs voix, je pénétrai dans leur église pour voir ce qu'ils étaient en train de faire. Les ayant contemplés, j'admirai leurs prières et eut une grande aptitude à embrasser leur religion. Je me dis : "Certes, cette foi est meilleure que la nôtre".

Je restais auprès d'eux jusqu'au coucher du soleil en transgressant l'ordre paternel. Je leur posai alors la question : "Quelle est l'origine de cette religion?".
- "Elle provient d'Ach-Châm", répondirent-ils.
A la nuit tombante, je rentrai chez moi. Et mon père de me demander ce que j'avais fait.
- "Ô mon père! J'ai passé par des gens en train de prier dans leur église et j'ai été fasciné par leur religion. Je suis resté, en effet, chez eux jusqu'au coucher du soleil".
Affolé, mon père me dit : "Ô mon fils! Ta religion qui est celle des tes ancêtres est beaucoup meilleure que cette foi qui ne comporte aucun bien".
- "Non, leur religion prévaut certainement contre la nôtre".
Mes paroles effrayèrent mon père qui eut peur que je n'abjure ma religion. Sur ces entrefaites, il me cloîtra à la maison tout en m'enchaînant les pieds.




Son séjour à Ach-Châm et sa recherche de la vérité


Je saisis une occurrence pour transmettre ce aux nazaréens : "Quand une caravane en destination pour Ach-Châm passait par vous, veuillez m'en tenir au courant". Peu de temps après, l'occasion devint propice. Je pus alors me délivrer de mes chaînes et je sortis en leur compagnie après m'être déguisé.

Une fois arrivant à Ach-Châm, je demanda :

"Qui est l'homme le plus calé dans cette religion?".

- "L'archevêque placé à la tête de l'église", dirent-ils.

J'allai le trouver et lui dis :
"Je désire embrasser le christianisme et je voudrais bien rester auprès de vous à votre service pour que vous m'instruisiez dans la religion et que je fasse les prières, étant guidé par vous".

Il consentit à ma proposition et je me suis mis alors à son service.

Cependant, je ne tardai pas à constater qu'il était un mauvais homme. Il exhortait ses adeptes à la charité en leur faisant valoir sa rétribution immense. Et dès qu'ils lui faisaient l'aumône pour qu'il la dépense dans la voie de Dieu,


il s'en accaparait sans rien donner ni aux pauvres ni aux indigents, jusqu'à ce qu'il eût amassé de l'or à emplir sept jarres. Par conséquent, je l'exécrais de tout mon cœur. Peu de temps après, il meurt et quand les nazaréens s'étaient réunis pour procéder à son enterrement, je leur dis :


"Cet homme était méchant. Il vous ordonnait vivement de faire l'aumône et vous incitait incessamment à la charité et quand vous la lui faisiez, il la thésaurisait sans rien donner aux pauvres".
- "Comment vous le savez?!", dirent-ils.

- "Je vais vous montrer le lieu où il a enfoui son trésor", dis-je.
- "Oui, montre-le-nous", répliquèrent-ils.
Je leur désignai son emplacement d'où ils purent extraire sept jarres emplies d'or et d'argent. Les ayant vu, ils dirent : "Par Dieu! Nous ne l'enterrerons pas". Ils le crucifièrent et se mirent à lapider son cadavre.

Puis, ils désignèrent à son poste un autre homme auquel je m'attachais. Je n'ai jamais vu un homme plus ascète que lui, renonçant aux choses de ce monde et ne désirant que celles de l'au-delà. Il s'adonnait avec zèle aux dévotions jour et nuit. Je lui vouais donc un profond amour et je demeurais à ses côtés pendant une longue période.


Dans son lit de mort, je lui dis : "Ô untel! A qui me recommandez-vous? Veuillez me conseiller. A qui devrais-je m'attacher après ton décès?".
- "Ô mon fils! Je ne savais personne qui était de même discipline qu'un homme vivant à Mossoul qui s'appelait untel et qui n'avait jamais interpolé. Allez donc le rejoindre".

A la mort de mon compagnon, j'allai rejoindre l'homme du Mossoul, à qui je racontai mon histoire. L'ayant terminée, je lui dis :


"Mon compagnon untel m'a conseillé, avant de mourir, de vous rejoindre et m'a informé que vous étiez encore attaché à la discipline vraie qu'il confessait".
- "Restez donc chez moi", telle fut sa réponse. Je me séjournai chez lui et je constatai qu'il était un homme parfait.

Mais, peu après, il rendit le dernier soupir. A l'article de la mort, je lui demandai : "Ô untel! Par l'état que vous êtes par l'ordre de Dieu, vous avez une parfaite connaissance de mon état. A qui vous me recommandez ? Et qui m'ordonnez-vous d'aller rejoindre?".


- "Ô mon fils! Par Dieu! Je ne savais personne qui était de même discipline que nous, excepté un homme vivant à Nasybîn qui s'appelait untel. Allez donc à sa rencontre".

Une fois qu'on fit enterrer l'homme, j'allai à la rencontre de l'homme de Nasybîn, à qui je racontai mon histoire et ce qui mon ex-ami m'avait commandé de faire.
- "Restez donc chez nous", dit-il.


Je m'arrêtai donc chez lui et je découvris qu'il emboîtait le pas à ses autres ex-amis qui furent de conduite parfaite. Mais, il cessa de vivre peu de temps après et au moment de son agonie, je lui dis : "Vous savez toute mon histoire, à qui vous me recommandez donc?".

- "Ô mon fils! Par Dieu! Je ne savais personne qui professait encore la même discipline que nous, sauf un homme vivant à 'Amûriyya et qui s'appelait untel. Allez donc le rejoindre". Je m'acheminai donc vers celui-ci et je lui racontai mon histoire.
- "Restez donc chez moi", dit-il. Je me séjournai chez lui et je vis qu'il était homme de bien tels ses défunts compagnons. Chez lui, je pus faire fortune et j'eus quelques vaches et du butin.




Le moine conseillant à Salmân de suivre le Prophète


Un certain laps de temps s'écoula et vint le moment de sa mort, je lui dis alors : "Vous savez toute mon histoire, à qui vous me recommandez donc et qu'est-ce que vous me commandez de faire?".
- "Ô Mon fils! Je ne connais absolument personne sur cette terre qui se trouvait encore à cheval sur notre discipline. Mais c'est bien le temps de l'avènement d'un Prophète qui va apparaître au territoire arabe.


Il professera la religion d'Abraham et s'expatria en émigration vers un terrain peuplé de palmiers, situé entre deux terres arides. Il sera reconnu à des signes incontestables : il mange du cadeau qu'on lui offre, ne touche jamais à ce qui est destiné à l'aumône et entre ses épaules,

il y a le cachet de la prophétie. Tâchez-vous donc de partir pour ce pays". Puis, il rendit le dernier soupir. Quant à moi, je demeurais pendant quelques temps à 'Amûriyya.




Son arrivée dans la péninsule arabique


Un jour, un groupe de marchands arabes issus de la tribu (Kalb) passait par 'Amûriyya, je leur préposai alors de m'emmener avec eux aux pays des Arabes, en échange de ma vache et de ma part du butin. Ils consentirent et moi de leur faire don de mes possessions.


Une fois arrivés à Wâdî Al-Qura, ils me trahirent et me vendirent à un juif et j'entrai donc en son service. Peu après, l'un de ses cousins, issu des Banû Quraytha, ayant venu lui rendre visite, m'acheta et m'emmena avec lui à Yathrîb où je vis les palmeraies dont m'avait parlé mon compagnon de 'Amûriyya et je connus alors Médine -en me référant à la description déjà faite par ce dernier-. Je m'y installai donc en compagnie de mon maître.

A cette époque, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était en train de prêcher l'islam parmi ses compatriotes mecquois. Toutefois, je n'entendais rien de ses nouvelles, parce que j'étais tellement absorbé par mes charges d'esclave.
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MessageSujet: Re: Biographie de Salmân Al-Fârisi (رضي الله عنه)   Biographie de Salmân Al-Fârisi (رضي الله عنه) EmptyVen 24 Juil - 2:38

Sa conversion à l'Islam


Quand le Prophète (صلى الله عليه و سلم) pénétra dans Yathrîb, je me trouvais en haut de l'un des palmiers de mon maître, en train d'y effectuer quelque besogne. Alors que mon maître était assis au pied duquel, l'un de ses cousins, vint lui dire : "Que Dieu fasse périr les Banû Qîla! Ils sont à Qîbâ', entourant un homme qui vient d'arriver aujourd'hui de La Mecque et qui prétend être un Prophète".

Aussitôt que ses paroles parvinrent à mes oreilles, je me sentis fiévreux et je fus tellement agité au point de craindre de perdre mon équilibre et de tomber sur mon maître. Je descendis donc du palmier, en disant à l'homme :


"Qu'est-ce que vous êtes en train de dire. Veuillez me répéter cette nouvelle". Mon maître, pris d'un accès de colère, me donna un coup de poing en hurlant : "Pourquoi t'immisces-tu dans ce qui ne te regarde pas ? Vas-y occupe-toi de ton boulot".

Sur le soir, je pris quelques dattes de ce que j'avais cueillies et je me dirigeai vers le lieu où l'on donnait l'hospitalité au Prophète (صلى الله عليه و سلم). Je lui dis : "J'ai entendu dire que vous étiez un homme pieux et que vous aviez des compagnons étrangers et besogneux. Voilà quelque chose que je réservais pour en faire l'aumône. Je vois donc que vous le méritez". Après que je les leur donnai, il dit à ses compagnons : "Mangez!". Tandis qu'il s'abstint à y goûter. Je me dis : "Voici l'un des signes (de la prophétie)".


Je partis, ensuite, et me mis à ramasser quelques dattes. Quand le Prophète (صلى الله عليه و سلم) quitta Qibâ' et alla s'installer à Médine, je vins lui dire : "J'ai remarqué que vous ne goûtez pas à l'aumône, et vous voici un cadeau que je vous offre avec tout mon respect".

Il en mangea et invita ses compagnons de le partager avec lui. Je me dis : "Voici le second (des signes de la prophétie)".

Je vins, un jour, trouver le Prophète (صلى الله عليه و سلم) pendant qu'il fut à Baqî' Al-Gharqad en train d'enterrer l'un de ses compagnons. Je le vis assis, étant vêtu d'une pèlerine. Je le saluai, puis je retournai pour regarder son dos, en essayant de voir le cachet déjà décrit par mon compagnon de 'Amûriyya.


Quand le Prophète (صلى الله عليه و سلم) m'aperçut en train de fixer son dos, il comprit mon intention. Sur ce, il ôta sa pèlerine en me dénudant son dos. Aussitôt que j'eus connu le cachet de la prophétie, je me jetai sur lui en l'embrassant tout en pleurant.

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit alors : "Qu'est-ce que vous prend donc?!". Je me mis à lui raconter mon histoire qu'il admira. Il m'ordonna avec joie de la répéter par moi-même à ses compagnons qui s'en étonnèrent et s'en réjouirent.


Badr et Ouhoud


Salman ne put pas prendre part aux expéditions de Badr et d'Ohod en raison de son statut d'esclave en fuite.


Lors de la bataille du fossé, il fait profiter à ses frères une technique de défense jusqu'alors inconnue par les musulmans (5 H)


Les musulmans se trouvaient dans une situation critique. Salman jeta un coup d'oeil du sommet d'une colline, il scruta tout Médine. Il l'a voyait comme il l'a connaissait auparavant, fortifiée par les montagnes et les rochers qui la défendent, mais un grand trou bien préparé permetté à une armée de pénétrer de façon très aisée.

Salman avait connu dans son pays, la Perse, plusieurs moyens de guerre et stratagèmes. Il proposa au Messager son idée, inconnue jusqu'alors des arabes dans leurs guerres : creuser une tranchée qui couvre la place découverte autour de Médine !

Le jour du Khandaq (la tranchée) les Ansar, (Les Médinois) dirent : "Salman est des nôtres».
Et les Emigrés (Mouhajirines) répondirent : "Plutôt il est des nôtres».
Le Messager les interpella et dit :

"Salman est des nôtres et de la famille de Mohammad"!.


La manière dont 'Omar l'accueil alors qu'il est calife


Pendant le califat d'Omar il est venu visiter Médine, Omar lui fit ce qu'il n'a point fait à personne. Il rassembla ses compagnons et leur dit : "Allons accueillir Salman!"
Et il sortit avec eux pour l'accueillir aux confins de Médine. Salman a vécu avec le Messager depuis leur rencontre, en tant que Croyant, musulman, libre, combattant et adorateur.


Il devient calife de Médine, malgré sa répulsion pour ce poste


Durant les jours de son gouvernement sur "Médine» son comportement ne changea pas, il refusa, comme c'est déjà vu, de recevoir un sou du salaire du gouverneur, et il mangeait du travail des joncs et portait une cape plus modeste que ses habits usés.
Un jour il rencontra un homme venant de Damas portant des figues et des dattes...
Le fait fatiguait le Damasquin qui voyait devant lui un homme pauvre, songea à lui proposer de porter la charge contre un salaire en arrivant.
Il fit un signe à l'homme de s'approcher de lui, et lui dit : "Porte ceci à ma place». Et ce fut fait.
Chemin faisant ils rencontrèrent des gens, il les salua, ils lui répondirent en s'arrêtant : "Que la paix soit sur l'émir»..
La paix sur l'émir?!..
Quel émir désignèrent-ils ?? Ainsi se demandait le Damasquin...
Et il fut de plus en plus étonné lorsqu'il vit quelques uns accourir vers Salman pour l'aider à porter en disant : Donnez-nous Ô émir..!
Le Damasquin lui avait donné à porter le sceau alors qu'il était le gouverneur de Médine (Salman Al Farisi). Il fut ébahi et ne trouvai comment s'excuser et se désoler. Il s'approcha pour reprendre la charge mais (Salman) hocha la tête en refusant et dit : "Non, jusqu'à ce que tu arrives chez toi ...!"


Sa mort


Saad Ibn Abî Waqas est venu lui rendre visite sur son lit de mort, Salman pleura...
Saad lui dit : "pourquoi pleures-tu Abou Abdallah..? Le Messager de Dieu est mort satisfait de toi."
Salman lui répondit : "Par Dieu je ne pleure pas craignant la mort, ni par amour de la vie, mais le Messager nous a proposé un engagement en disant : Que chacun prenne de la vie la part du voyageur me voilà entouré par toute cette opulence».
Saad a dit : "Je regardai autour de moi ne voyant qu'une grande écuelle et un récipient pour les ablutions. Alors je lui demandai : "Ô Abou Abdallah propose-nous un engagement duquel nous nous attacherons!».
"Ô Saad : Mentionne Dieu quand tu veux faire une chose. Et lors de ton jugement. Et lorsque tu veux faire un partage."

Le jour de sa mort il appela sa femme : "Vas m'apporter ce que je t'ai confié."
Elle apporta cet objet qui était un sac de musc, depuis la conquête de Jaloula' il le gardait pour s'en embaumer du jour de son décès.
Puis il fit chercher un verre d'eau il y mit le musc, mélangea de sa main et dit ê sa femme : "Asperge-le autour de moi car maintenant je reçois des créatures de Dieu qui ne mangent pas la nourriture mais aiment le parfum..."
Quand elle fit cela il lui dit : "Ferme la porte sur moi et descends», et sa femme exécuta son ordre...
Puis après elle monta chez lui, alors que son âme bénite avait déjà quitté son corps et son bas monde.


Ses mérites


Selon 'ہidh Ibn 'Amr Al Mouzannï (رضي الله عنه),ABOU SOUFIENE vint avec un groupe d'hommes à Salmàn, Souhayb et BILAL . Ces trois derniers dirent : "Les sabres de Dieu n'ont pas encore eu justice de l'ennemi de Dieu".

ABOU BAKR (رضي الله عنه) leur dit alors : "Comment dites-vous des choses pareilles à l'ancien de la tribu de Qoraych et à son seigneur?"
Puis il se rendit chez le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et l'en informa.
Il lui dit :

"Ô Abou Bakr! Peut-être les as-tu fâchés? Et si tu les as fâchés, tu as certainement fâché ton Seigneur".

Il alla les voir et leur dit : "Mes frères! Est-ce que je vous ai fâchés?"
Ils dirent : "Non, frère! Mais que Dieu t'en absolve ô frère!" (Mouslim)

Le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) a dit :

"Certainement Dieu ma commandé d'aimer quatre personnes et m'a informé qu'Il les aime".

Les compagnons ont demandé : "Ô Messager de Dieu qui sont ces quatre personnes"
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit :

" 'Ali en fait partie -le Prophète le répéta trois fois-, Abou Dhar, Salman al-Farsi, et Miqdad ".

(Ibn Mâja n°149, Al-hâkim, Ahmad)

On rapporte qu'un jour le Prophète (صلى الله عليه و سلم) posa sa main sur Salmân et dit : "Si la foi était dans les pléiades, l'un de ces hommes l'aurait attrapée". Et, il désigna Salmân.

Il a aussi été rapporté que le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) a dit :

"Le Paradis désire ardemment trois hommes, 'Ali, 'Ammar et Salmân". (at-tirmidhi n°3884)
Ali bin Abi Taleb lui donnait le pseudonyme de "Luqman le sage". Il fut questionné sur cela après sa mort, il dit : "C'est un homme qui appartient à la famille de Mohammad. Pouvez-vous trouver un autre pareil à Luqman le sage?»

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