MinhajSahih
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

MinhajSahih

islam avec la compréhension des pieux prédecesseurs
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 

 Le Qabîlî et le Khudayrî et le mariage entre eux

Aller en bas 
AuteurMessage
administrateur
Admin
administrateur


Messages : 7858
Date d'inscription : 07/02/2009

Le Qabîlî et le Khudayrî et le mariage entre eux Empty
MessageSujet: Le Qabîlî et le Khudayrî et le mariage entre eux   Le Qabîlî et le Khudayrî et le mariage entre eux EmptySam 11 Avr - 2:13

Le Qabîlî et le Khudayrî et le mariage entre eux
Q : Quel est le sens des termes « Qabîlî » et « Khudayrî » [1] et quel est l’avis de l’islam sur le mariage entre ces deux classes ?











--------------------------------------------------------------------------------

[1] On pourrait presque traduire par : le mariage de la(le) noble avec le(la) roturier(ère) !



R : Cette question secondaire est bien connue des gens. Le Qabîlî est celui qui appartient à une tribu particulière comme par exemple Qahtânî, Subîcî, Tamîmî, Qurashî, Hâshimî, etc.









Le Khadîrî est un nom donné par les gens de Najd[1] - car je ne le connais que dans le Najd - pour celui qui n’appartient pas à une tribu connue. Il est certes un arabe mais il n’appartient à aucune tribu connue, c’est-à-dire qu’il n’est ni Qahtânî, ni Tamîmî, ni Qurashî. Il est appelé ainsi en dépit du fait qu’il soit arabe, qu’il parle arabe, et qu’il vit parmi les arabes et même s’il est issu d’un groupe connu.




Le Mawlâ dans la définition des arabes est celui qui a parmi ses ancêtres un esclave qui a été affranchi. Le pluriel de Mawlâ est Mawâlî.









Les cAjam sont ceux qui ne sont pas d’origine arabe. Un Acjamî, au pluriel Acâjim, est toute personne qui a des ancêtres non-arabes.









Dans la religion d’Allah, la règle est qu’aucune de ces catégories n’a de supériorité sur les autres si ce n’est par la piété. Toutes les personnes sont égales, qu’elles soient Qabîlî, Khudayrî, Mawâlî, ou Acâjim. Le seul mérite qui peut y avoir les uns sur les autres est celui de la foi, comme l’a précisé le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, lorsqu’il a dit :









« Il n’y a de supériorité pour un non-arabe sur un arabe et vice versa, si ne n’est par la piété. Et il n’y a pas de supériorité pour une personne de peau rouge sur une personne de peau noire et vice versa si ce n’est par la piété »[2].









Allah l’Exalté dit dans ce sens :














« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. »[3]









Toutefois, anciennement, les arabes avaient pour habitude de marier leurs filles à des tribus qu’ils connaissaient, et s’abstenaient de les marier à des tribus qu’ils ne connaissaient pas, et ceci est encore une habitude courante parmi les gens.









Néanmoins, certains Qabîlî font parfois abstractions de ces différences et acceptent de marier leurs filles avec des Khadîrî, des Mawâlî ou des Acâjim comme ceci a déjà eu lieu du vivant du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui. En effet, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a marié Ussâma ibn Zayd ibn Hâritha, qu’Allah l’agrée, qui était son esclave qu’il avait affranchi, avec Fâtima bint Qays, qu’Allah l’agrée, qui était elle Quraychi. Il en a été de même pour Abû Hudhayfa ibn cUtba, et il ne s’était pas soucié du fait que celui-ci était un esclave affranchi. Ce genre de mariages était très courant parmi les Compagnons et ceux qui les ont suivis.














Cependant, les gens après eux, spécialement dans la région de Najd et à d’autres endroits, accordent à ces différences beaucoup d’importance. Ceci peut-être en raison de ce qu’ils ont hérité de leurs parents et de leurs prédécesseurs, ou par crainte des réprimandes des membres de leur tribu qui pourraient leur reprocher le fait de marier leur fille avec un tel, sous prétexte que ceci porte atteinte à la tribu et implique la disparition ou le mélange des généalogies. Ils pourraient donner parfois des raisons bien fondées, et ceci reste une chose simple et n’engendre pas de mal. Le plus important reste de choisir le bon mari pour sa fille sur les critères de la religion et de la moralité. Si ces deux choses sont réunies, alors il convient d’accepter de la marier avec celui qui se présente, qu’il soit arabe, Acjamî, Mawlâ ou Khudayrî. Ceci est la règle. Toutefois, si une personne désire ne marier sa fille qu’avec une personne de sa tribu, alors je ne vois aucun mal à cela. Et qu’Allah nous accorde la réussite.









· Fatwa de Cheikh Ben Baz




· al-Majalla ul-cArabiya (La Revue Arabe), n°103.











--------------------------------------------------------------------------------

[1] Najd : région centrale de la péninsule arabique. [N. du T.]

[2] Rapporté par Ahmad (5/411), par At-Tabarânî dans le Awsat (4749) , et par Al-Bazzâr (2044 et 3583).

[3] Les Appartements, v. 13.
Revenir en haut Aller en bas
https://minhajsahih.forumactif.org
 
Le Qabîlî et le Khudayrî et le mariage entre eux
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les rapports entre les fiancés, avant de contracter le mariage religieux
» Les rapports entre les fiancés, avant de contracter le mariage religieux
» Mariage entre Musulmans et mécréants
» Quelle priorité entre le mariage et le pèlerinage ?
»  Quelle priorité entre le mariage et le pèlerinage ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MinhajSahih :: KHITBA/LA DEMANDE-
Sauter vers: