TOUS SUR LES JEUX ET DISTRACTIONS

Les concours des journaux et magazines

Q : Quel est le décret concernant la participation aux concours organisés par les journaux et magazines ?







R : Il n’y a pas de doute que ces prix sont attribués par les journaux et magazines uniquement dans le but de servir leurs intérêts, puisqu’on achètera plus ces journaux qui seront diffusés et distribués parmi les gens, ce qui leur amènera un grand bénéfice, équivalant à plusieurs fois la valeur des prix, alors que ces journaux n’ont pas d’avantages par rapport aux autres. Au contraire, il se peut qu’ils contiennent de la dépravation et du mal, des images séduisantes, des articles maléfiques. Ils veulent ainsi les propager parmi les gens, par le moyen de ces prix. A cause de ceci, il n’est pas permis d’y participer, parce que cela revient à les encourager et à augmenter leur notoriété. Et c’est Allah le Plus Savant.








Fatwa de Cheikh ibn Jibrine




Tirée de livre « Al-Lu`lu` ul-Makîn », pages 212, 213.


La participation à des concours


Q : Quel est le statut de la participation à des concours de connaissances, ou de culture générale, sachant qu’en participant, on peut remporter un prix de 10.000 riyals ?






R : Ceci est permis, s’il s’agit de répondre à des questions de connaissances en relation avec le monothéisme (Tawhîd), la jurisprudence (Fiqh), l’exégèse (Tafsîr), ... et si cela ne contient pas de publicité pour des magasins, ou de perte de temps. Il n’y a pas de mal à recevoir un prix dans ce cas. Et c’est Allah le Plus Savant.








· Fatwa de Cheikh ibn Jibrine




· Tirée du livre « Al-Lu`lu` ul-Makîn », pages 213, 214

Décret concernant les cartes d’investissement émises par les banques

Q : Dans certains pays, des banques émettent des cartes d’investissement, qui sont achetées à la banque, puis tirées au sort mensuellement. La carte gagnante obtient une grande somme d’argent. Le propriétaire de la carte ayant le droit de la rendre à la banque et d’être remboursé quand il veut. Quel est le décret religieux concernant cette grande somme d’argent obtenue par le propriétaire de la carte gagnante ?

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R : Si c’est réellement comme cela a été décrit, alors cette pratique fait partie des jeux de hasard (appelés Qimâr) qui est un péché majeur, car Allah le Très-Haut dit :







« Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimitié et la haine, et vous détourner d’invoquer Allah et de la prière. Allez-vous donc y mettre fin ? »1







Celui qui s’adonne à cette pratique doit donc se repentir à Allah, implorer Son pardon et s’éloigner de ces transactions. Il doit aussi se débarrasser de ce qu’il a gagné, puisse Allah accepter son repentir. Et qu’Allah prie et salue Muhammad, ses proches et ses Compagnons.




Le Comité Permanent

Fatâwâ Islâmiyya, Tome 4 page 443.

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1 La Table Servie, v. 90, 91

La loterie fait partie des jeux de hasard interdits

Q : Les « loteries » organisées par des associations de bienfaisance pour financer leurs différents travaux dans le domaine de l’éducation, le domaine médical ou les services sociaux, sont-elles licites du point de vue de la Loi divine ?

R : Les loteries sont un titre que l’on donne aux jeux de Qimâr qui sont les jeux de hasard. Ceux-ci sont interdits par le Coran, la Sunna et le consensus (des savants). Allah le Tout-Puissant dit :








« Ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimitié et la haine, et vous détourner d’invoquer Allah et de la prière. Allez-vous donc y mettre fin ? »1







Il n’est licite, en aucun cas, pour un musulman de jouer au Qimâr, que l’argent qu’il y gagne soit dépensé dans des causes de bienfaisance ou dans d’autres buts, parce que cet argent est vil et illicite, comme l’indique le caractère général des preuves, et parce que le gain obtenu dans le Qimâr fait partie des gains illicites qu’il faut abandonner et contre lesquels il faut se prémunir. Et c’est Allah Qui garantit la réussite.







Fatwa de cheikh Ben Baz

Fatâwâ Islâmiyya, Tome 4, page 442.

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1 La Table Servie, v. 90, 91.

Q : Est-il permis de jouer aux échecs en respectant les conditions suivantes : ne pas jouer souvent, ne pas prononcer de mots vulgaires pendant le jeu et ne pas laisser passer les heures de prières obligatoires ? Je souhaite un éclaircissement.
R : La parole prédominante est que le jeu d’échec est interdit. Tout d’abord, il comporte des statues, et il est clair que transporter avec soi des représentations d’êtres animés est interdit, conformément au hadith du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :




« Les anges n’entreront pas dans une maison où il y a des images. »1







Ensuite, la plupart du temps, ce jeu distrait du rappel d’Allah, qu’Il soit glorifié, et tout ce qui distrait beaucoup du rappel d’Allah, qu’Il soit glorifié, est un péché, conformément à la parole d’Allah le Très-Haut montrant la sagesse de l’interdiction du vin, du jeu de hasard, des pierres dressées et des flèches de divination :








« Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimitié et la haine, et vous détourner d’invoquer Allah et de la prière. Allez-vous donc y mettre fin ? »2




Souvent, nous constatons chez les joueurs d’échecs, la dispute, la discorde et les mots vulgaires qui ne doivent pas être proférés par un musulman à l’encontre de son frère.

Enfin, ce jeu restreint l’esprit à un type d’intelligence et rend passif pour le reste des activités, comme me l’a dit une personne de confiance : « On constate chez ceux qui s’adonnent au jeu d’échecs, une passivité d’esprit dès qu’ils sortent de leur domaine. »




C’est pour ces raisons que le jeu d’échecs est interdit, et cela même si les conditions citées par la personne qui pose la question sont respectées. L’interdiction serait d’autant plus formelle, si le jeu comportait des enjeux d’argent.







Fatwa de cheikh Otheimine

Questions Importantes, page 18

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1 Al-Bukhârî dans le chapitre du début de la création (3226), Muslim dans le chapitre des vêtements (85-2106).

2 La Table Servie, v. 91.

Q : Le jeu de cartes, s’il ne distrait pas de la prière et sans enjeu d’argent, est-il interdit ou non ?
R : Le jeu de cartes n’est pas permis, même sans argent, car il distrait du rappel d’Allah et de la prière, même si on prétend le contraire. Il est un moyen qui mène au jeu de hasard, conformément au texte coranique. Le Très-Haut dit :








« Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en. »1




Et Allah est le Détenteur du succès et prière et salut d’Allah sur notre Messager Muhammad, sa famille et ses Compagnons.




Faywa du Comité Permanent

Fatâwâ Islâmiyya, Tome 4, page 435.

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1 La Table Servie, v. 90.

Les cadeaux distribués dans les compétitions sportives

Q : On remarque ces temps-ci la préparation de beaucoup de jeunes pour des championnats sportifs, dans différentes disciplines, pour des clubs ou individuellement, ceci avec la contribution financière de chaque équipe sauf une, sachant aussi que l’équipe organisatrice se charge d’acheter la coupe et les récompenses. Toutes les équipes jouent pour ces récompenses ; la gagnante obtiendra la coupe et les récompenses seront distribuées aux premiers et aux autres. Eclairez-nous, qu’Allah vous récompense.




R : Si la coupe a été payée par un tiers ne participant pas au championnat, par exemple, si une personne extérieure à la compétition donnait une somme d’argent à l’équipe gagnante, cela ne fait pas partie des jeux de hasard interdits.




Par contre, si les deux équipes contribuent, cela fera donc partie des jeux du hasard interdits par la parole du Très-Haut :








« Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. »1







De même, s’il y a trois équipes ou plus, et que deux équipes contribuent et la troisième, non. Et la récompense revient au gagnant conformément au dire du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :




« Point de mise, sauf s’il s’agit d’une compétition pour le lancer de javelot, la course de chameaux ou la course de chevaux. »2







Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a donc montré qu’il n’est pas permis de donner une gratification au gagnant, que dans les trois cas cités, car ce sont des disciplines qui concernent le Jihâd dans la voie d’Allah. C’est Allah Qui garantit le succès.




Fatwa de cheikh Otheimine

Fatâwâ Islamiques, Tome 4, pages 433 et 434.

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1 La Table Servie, v. 90.

2 Abû Dâwûd dans le chapitre du Jihâd (2574), At-Tirmidhî dans le chapitre du Jihâd (1700), An-Nassâ’î dans le chapitre des chevaux (6/226).

Q : Nous jouons avec des gens riches aux jeux de cartes et chacun donne au gagnant 200 riyals. Cela est-il un péché et fait-il partie des jeux de hasard ?





R : Ce jeu, tel qu’il vient d’être décrit, est un péché et fait partie des jeux de hasard cité par Allah dans Sa parole :








« Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. * Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimitié et la haine, et vous détourner d’invoquer Allah et de la prière. Allez-vous donc y mettre fin ? »1




Donc, il incombe à tout musulman de craindre Allah et de s’écarter de ce jeu ou de tout autre jeu faisant partie des jeux de hasard, afin d’acquérir la réussite, la bonne issue et le salut, étant données les conséquences néfastes de ce jeu, citées dans les deux versets.




Fatwa de cheikh Ben Baz.

Kitâb ad-Dacwa al-Fatâwâ, pages 237 et 238.

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1 La Table Servie, v. 90-91

Q : Quel est le décret concernant ce jeu qui est apparu dans les marchés, et auquel jouent les enfants et les jeunes hommes ? Il consiste en une table avec des statuettes de joueurs de football que l’on actionne avec les mains, et une petite balle. Celui qui perd paie le prix de la partie au propriétaire du jeu, et celui qui gagne ne paie rien. Est-ce que ceci, ou des choses semblables, sont permises dans la Loi islamique ?
R : Si ce jeu est comme vous avez mentionné, à savoir que la table de jeu comporte des statuettes, et que le perdant paie le prix de la partie au propriétaire, alors c’est illicite pour plusieurs raisons :




Premièrement : Le fait de s’occuper de ce jeu fait partie des amusements qui gâchent le temps libre de celui qui y joue, et lui font perdre beaucoup de ses intérêts que ce soit dans sa vie ou dans sa religion. Ce jeu pourrait devenir une habitude chez lui, et une excuse pour passer à une chose encore plus mauvaise parmi les types de jeu de hasard. Tout ce qui est de cette sorte est illégal et illicite selon la Loi.




Deuxièmement : Faire des statues ou des images, ou les acheter, est parmi les péchés majeurs, parce qu’il y a des hadiths authentiques où Allah a menacé, ainsi que son Messager, prière et salut d’Allah sur lui, celui qui fait cela de lui réserver le Feu (de l’Enfer) et un châtiment douloureux.




Troisièmement : Le fait que le perdant paie le prix de la partie est illicite, parce que c’est du gaspillage et de la perte de l’argent, que de le dépenser dans du jeu et de l’amusement. La location de ce jeu est un contrat non valide. Ce qu’en gagne son propriétaire est un gain illicite, et c’est de la consommation illégale de l’argent des gens, et cela fait partie des péchés majeurs et des jeux de hasards interdits.

Et qu’Allah prie et salue notre Prophète Muhammad, ses proches et ses Compagnons.




Fatwa du Comité Permanent

Fatâwâ Islâmiyya, Tome 2 page 333.

Le jeu de cartes et le jeu d’échecs

Q : Quel est le regard de la religion sur le jeu de cartes et le jeu d’échecs ?
R : Nos savants ont montré, qu’Allah leur fasse miséricorde, que ces jeux sont interdits, car ils distraient du rappel d’Allah, d’une part, et il se peut que cela entraîne de l’inimitié et de la haine entre les joueurs, d’autre part.




Dans la plupart des cas, le jeu se fait pour une mise, et il est clair que cela n’est pas permis pour les compétiteurs, sauf dans les trois cas cités par la Loi : le lancer de javelot, la course de chameaux et la course de chevaux. Celui qui observe l’état des joueurs d’échecs et de cartes, constate qu’ils ont perdu beaucoup de temps dans autre chose que l’adoration d’Allah, dans des activités qui ne sont pas profitables pour eux dans leur vie d’ici-bas.




Certains disent que le jeu de cartes et d’échecs ouvrent l’esprit et développent l’intelligence. Mais la réalité est contraire à cette prétention : cela rend l’esprit passif et le restreint à ce genre d’intelligence, au point où, si l’homme utilise sa réflexion dans d’autres domaines, il n’y arrivera pas. Par conséquent, la passivité des idées et la restriction à ce genre d’intelligence oblige l’homme raisonnable à s’éloigner de ce genre d’activités.







Fatwa de cheikh Otheimine

Fatâwâ Islâmiyya, Tome 4, page 437.